Le territoire bruxellois classé “extrêmement sec” selon l’indice de sécheresse de l’IRM
Vous l’avez surement remarqué, ces dernières semaines les chutes de pluie se font rares. Et les températures avoisinent parfois les 25 degrés. Peut-on pour autant parler de sécheresse ?
Pour déterminer si un territoire traverse une période de sécheresse, il n’existe pas vraiment de critères précis. En revanche, selon l’IRM, la Belgique, et plus précisément Bruxelles, fait face à un déficit de précipitations très important au cours des trois derniers mois.
En mars par exemple, seul environ deux millimètres de précipitations cumulées sont tombés en Belgique, alors qu’en moyenne, c’est 59,3 mm… La tendance a été similaire en avril. Par contre, en mai, c’est encore pire : moins d’un mm de précipitations cumulé est tombé jusqu’à présent.
L’indice de sécheresse de l’IRM
Bruxelles, mais aussi le nord-ouest du pays, atteignent pour le moment le dernier échelon de cet indice, soit extrêmement sec. Le reste du territoire belge oscille principalement entre proche de la normale et très sec.
L’IRM propose aussi un indice de sécheresse en termes de prévision, pour les 10 prochains jours. Dans ce cas-ci, c’est presque l’ensemble du territoire belge qui risque d’atteindre le stade d’extrêmement sec.
Photo d’illustration : Belga
■ Une chronique de Maël Arnoldussen dans Le 12h30.