Le secteur de l’enfance mardi au Parlement de la FWB pour dénoncer les coupes budgétaires

Interlocuteurs sociaux et acteurs de la société civile se rendront mardi au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour exiger un refinancement du secteur de l’accueil de l’enfance, à rebours des coupes budgétaires annoncées par le gouvernement Azur (MR-Les Engagés).

L’action débutera dès 08h30 devant le Parlement, rue Royale à Bruxelles, et réunira les syndicats chrétien, socialiste et libéral; les fédérations sectorielles Unessa et File; des acteurs de coordination des services comme la Fédération des services maternels et infantiles (FSMI), la Fédération francophone des écoles de devoirs (FFEDD) et la Coordination des services d’accueil d’enfants de la FWB (Cosege); ainsi que des organisations de la société civile telles que la Ligue des familles, le Réseau wallon de lutte contre la pauvreté, Vie féminine et le réseau Soralia (mouvement féministe de la mutualité Solidaris).

À 09h00, ils assisteront “en nombre”, promettent-ils, à la présentation du rapport de la Cour des comptes sur l’évolution du nombre de places d’accueil en Belgique francophone. Leur objectif: “attirer l’attention des députés sur les impacts catastrophiques des mesures d’économie prévues”.

En octobre, la coalition MR-Les Engagés a annoncé 74 millions d’euros d’économies dès 2026 dans le secteur de l’enfance (ONE, crèches…).

En outre, les subventions aux opérateurs ne seront ainsi pas indexées, tandis que le relèvement de 1 à 1,5 du nombre d’accueillantes prévues par tranches de sept enfants – pourtant promis dans l’accord de majorité – est gelé.
Résultat: des horaires d’accueil réduits, une participation financière des parents plus élevée, des pertes d’emploi et une augmentation de la charge de travail “pour des professionnels déjà sous pression” ou encore la disparition de certaines structures qui dépendent des subsides, comme les services d’accueil à domicile, craint le secteur.

Ce dernier “a déjà tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises ces dernières années” pour attirer “l’attention sur la détérioration des conditions de travail, la pénurie de personnel et le sous-financement qui nous obligent à bricoler et à vivre de ’bouts de ficelles'”, rappellent les participants. Leurs métiers consistent pourtant à “prendre soin du public le plus vulnérable qui soit: les jeunes enfants”, concluent-ils.

 

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