Le secteur aérien dénonce être affecté “de manière disproportionnée” par les grèves
Brussels Airport et les compagnies aériennes Brussels Airlines et TUI fly ont signé vendredi un communiqué commun, appelant les syndicats à “adopter une autre approche” pour faire entendre leurs revendications et “éviter de pénaliser de nouveau les passagers le 25 juin et au-delà”.
Selon les signataires de cette missive, ces actions répétées affectent “de manière disproportionnée” le secteur aérien.
Au moins 180.000 passagers ont subi depuis janvier “des énormes désagréments et des conséquences financières” en raison des grèves nationales menées chaque mois pour contester les projets du gouvernement fédéral de Bart De Wever.
C’est l’estimation réalisée par Brussels Airport et les compagnies aériennes Brussels Airlines et TUI fly dans un communiqué. “Ces nombreuses actions syndicales nationales nuisent à la réputation de notre aéroport et, plus largement, de notre pays, ce qui n’est plus tenable”, estime ainsi le CEO de Brussels Airport, Arnaud Feist.
“Il existe un risque que les passagers évitent Bruxelles et choisissent des compagnies aériennes opérant à partir d’autres aéroports dans les pays voisins. Nous avons besoin de solutions alternatives urgentes pour protéger notre avenir commun”, ajoute la CEO de Brussels Airlines, Dorothea von Boxberg.
“Les nombreuses grèves récentes ne contribuent pas à renforcer la confiance dans notre aéroport national”, abonde Gunther Hofman, directeur de TUI fly en Belgique et aux Pays-Bas.
Alors que 75.000 passagers sont attendus le 25 juin, journée d’actions nationales et veille de vacances d’été du côté néerlandophone, les entreprises appellent les syndicats à trouver “d’autres moyens de mener des actions et d’engager le dialogue sans paralyser complètement le trafic aérien”.
Elles s’inquiètent également de futures actions prévues en juillet, août et septembre. “La situation actuelle n’est pas tenable pour un secteur qui est le deuxième moteur économique du pays et qui représente 64.000 emplois directs et indirects”, concluent les signataires du communiqué.
Belga