Armistice : le Roi ravive la flamme du soldat inconnu, le Premier ministre évoque l’Ukraine et le Proche-Orient

Le roi Philippe a ravivé, samedi à l’occasion de l’Armistice, la flamme au pied de la colonne du Congrès, à Bruxelles, où se situe la tombe du soldat inconnu.

La cérémonie militaire du 11 novembre, date à laquelle a été signé l’Armistice de la Première guerre mondiale, a lieu en l’honneur des défunts des deux guerres mondiales et des soldats tués lors de missions humanitaires et de paix depuis 1945.

Les présidentes de la Chambre et du Sénat, ainsi que de nombreux représentants du gouvernement fédéral et des corps constitués, ont également assisté à la cérémonie.

© Belga / Laurie Dieffembacq

Après un passage en revue des détachements, le Roi, qui a bénéficié de la clémence de la météo, a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du soldat inconnu et ravivé la ‘flamme éternelle‘. Il a ensuite signé le livre d’or du lieu et salué les vétérans, jeunes et présidents des associations patriotiques représentées, avant de prendre congé sous des acclamations nourries.

Le Premier ministre commémore l’Armistice en évoquant l’Ukraine et le Proche-Orient

Le Premier ministre Alexander De Croo a célébré samedi les 105 ans de l’Armistice à la Porte de Menin, à Ypres, le monument dédié aux morts du Commonwealth de la Première guerre mondiale.

La paix est un bien qui n’a pas de prix et que nous devons chérir, c’est ce que nous enseignent les grandes guerres. Aujourd’hui encore, nous voyons tomber des victimes innocentes dans des conflits à nos frontières orientales et méridionales“, a affirmé Alexander De Croo, en référence à la guerre russe en Ukraine et à celle entre Israël et le Hamas au Proche-Orient.

© Belga / Nicolas Maeterlinck

Nous ne pourrons arrêter l’extrémisme et la haine, qui sont les causes principales de conflits et de guerres, que si nous nous respectons mutuellement et nous montrons solidaires. Notre respect et notre grande gratitude sont plus que justifiés pour ceux qui ont donné leur vie afin que nous puissions aujourd’hui vivre en paix“, a-t-il ajouté.

■ Reportage d’Anaïs Corbin, Charles Carpreau, Stéphanie Mira et Belga

Belga – Photo : BX1