Le refuge Veeweyde saturé suite à la hausse des abandons d’animaux
À Anderlecht, le refuge Veeweyde tire la sonnette d’alarme. Le refuge fait face à de plus en plus d’abandons, et ne parvient plus à accueillir tous les animaux. Une tendance de fond à laquelle font face bon nombre de refuges.
Le phénomène n’est pas nouveau, nombreux sont les gens qui décident de prendre un animal dans leur foyer avant de se rendre compte que cela ne fonctionne pas. Les raisons sont multiples, mais les conséquences vont dans le même sens : le refuge est surchargé, annonce La Capitale.
Dix à quinze demandes de prise en charge arrivent chaque jour. Du jamais-vu en cette période de l’année. “Chaque année, c’est très fort en été, puis ça diminue en septembre – octobre. Normalement, à cette période, on a plus d’adoptions. Mais ici, les demandes d’abandon n’ont pas faibli“, explique Ludivine Nolf, responsable communication du refuge.
Les impacts de la crise énergétique
En cette période de crise énergétique, certains maîtres n’arrivent plus à payer les frais vétérinaires et la nourriture, ce qui peut en partie expliquer cette hausse des abandons. Une crise qui se voit aussi dans le nombre d’adoptions. Sans ces adoptions, pas de place et moins de rentrées d’argent pour le refuge, un deuxième effet de cette crise.
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Une autre crainte formulée par le refuge, c’est le manque de possibilité pour les propriétaires d’animaux qui décident de s’en séparer. S’il n’y a plus de place dans les refuges, certaines personnes pourraient se laisser tenter par l’abandon sauvage.
Un appel est lancé à la Région, qui détient le bien-être animal dans ses compétences.
■ Reportage de Marie-Noëlle Dinant, Frederic De Henau et Loïc Rey