Le Premier ministre suédois et Alexander De Croo rendent hommage aux victimes de l’attentat
Un hommage aux victimes de l’attentat meurtrier de ce lundi a lieu ce mercredi, en présence du Premier ministre suédois et d’Alexander De Croo.
Ulf Kristersson, le Premier ministre suédois, Alexander De Croo et une bonne partie des ministres fédéraux se sont recueillis sur la place Sainctelette. Sur les lieux de la fusillade, ils rendent hommage aux victimes.
La cérémonie a débuté vers 10h15 avec un moment solennel rythmé uniquement par les notes d’un violoncelle. Toutes les personnes présentes ont ensuite observé un moment de silence avant d’aller déposer des couronnes de fleurs devant le bâtiment dans le hall duquel l’attaque s’est déroulée. Alexander de Croo a déposé avec les fleurs un maillot de football suédois, alors qu’Ulf Kristersson y attachait une écharpe aux couleurs de son pays.
Devant la vitrine du bâtiment où ils ont été assassinés, qui porte encore les stigmates de l’attentat, se trouvent de nombreuses fleurs et un panneau : “Mod till svenska folket”, “Courage au peuple suédois”.
D’autres membres du gouvernement fédéral, comme Annelies Verlinden et Hadja Lahbib, ont aussi déposé des couronnes de fleurs. Philippe Close, Rudy Vervoort et Elio Di Rupo ont fait de même. Aucun représentant flamand n’était présent.
“C’est un moment sombre et très triste. En tant que commissaire responsable pour la sécurité internationale, c’est aussi le moment de consolider les efforts dans la prévention, mais aussi de s’assurer que les migrants illégaux qui n’ont pas le droit de rester soient renvoyés vers leur pays d’origine“, a commenté la suédoise Ylva Johansson.
Au cours d’une conférence de presse, après la cérémonie, Ulf Kristersson s’est exprimé : “Nous ne sommes pas ceux qui allons changer notre manière de vivre. On le dit haut et fort. Mais être ferme en terme de démocratie, de liberté, de tolérance, d’ouverture aussi, demande d’être ferme en terme de sécurité. Nos mesures de sécurité doivent protéger notre manière de vivre libres. C’est la clé“.
Il poursuit : “La seconde clé, c’est que nous devons protéger nos frontières. Nous devons savoir qui est en Suède. Sont-ils là légalement, ou illégalement? S’ils sont là illégalement, savoir s’ils doivent quitter le pays. Nous devons protéger les frontières de l’Union Européennes“.
Reportage de Bernard Denuit & Frédéric De Henau
La rédaction avec Belga – Photo : BX1