Le parlement francophone bruxellois valide le budget à l’équilibre de la CoCof
Le parlement francophone bruxellois a donné son feu vert vendredi, majorité contre opposition, au projet de budget de la Commission Communautaire française pour 2024.
Lors des débats, l’opposition s’était plus attardée, jeudi, sur les non-réalisations de la majorité que sur les chiffres du budget eux-mêmes. Vendredi, la ministre-présidente du collège de la Cocof, Barbara Trachte (Ecolo) a soutenu que la CoCoF et ses services n’avaient jamais été autant refinancés que sous cette législature. Elle a évoqué, au-delà des augmentations automatiques des dotations, les moyens nouveaux dégagés et obtenus face aux crises: en 2020, 18 millions pour couvrir les besoins des associations dans le cadre de la crise sanitaire et 6 millions pour le plan de relance covid; près de 15 millions dans ce contexte en 2021; 3,6 millions pour les asbl dans le cadre de la crise énergétique et 2 millions pour les ETA en 2022; 13,6 millions de provision énergie en 2023.
Mais le collège a aussi obtenu ou dégagé des moyens structurels pour financer davantage les services offerts par la CoCoF : 14 millions de droit de tirage complémentaire de la Région en 2020; 3 millions d’euros en 2021 pour l’accord social du non-marchand; 25,8 millions de la Région en 2022, dont 6,3 millions pour le non-marchand; 10,8 millions en 2023, dans le cadre du transfert de compétences à la Cocom. En 2024, la “Cocomisation” permettra, selon Barbara Trachte, de dégager 9,16 millions supplémentaires au sein de la CoCof.
La ministre-présidente a plus largement soutenu que la “Cocomisation” constituait, un renforcement des politiques notamment sociales, davantage de cohérence en rassemblant auprès d’une entité, la Cocom, des services similaires; un exercice plus uniforme des compétences à Bruxelles; plus de concertation avec les partenaires sociaux dans la gestion de certaines compétences; et enfin plus de simplification et des économies d’échelle.
Belga