Le monde de la nuit contraint de refermer dès demain : la pilule est dure à avaler

La fermeture des discothèques et boites de nuit annoncée par le Comité de concertation (Codeco) vendredi est reçue comme une “vraie claque” et suscite “une incompréhension totale”. 

“Nous avions demandé aux autorités de ne pas jouer au yoyo, et elles n’ont pas tenu leurs promesses. Avec le Codeco de la semaine passée (obligation, en plus de la possession du CST, du port du masque ou d’exiger un autotest sur place, NDLR), nous avions déjà investi beaucoup d’argent pour payer des caisses entières d’autotests. Nous étions devenus l’un des secteurs les plus ‘safe’ de Belgique avec ce CST+. Cette décision maintenant, c’est vraiment très dur à comprendre”, détaille Lorenzo Serra.

“Mentalement, et financièrement, c’est difficile. Le secteur va se réveiller avec une vraie gueule de bois, et au vu des timings, on sait qu’on ne va pas commencer à préparer les festivités de fin d’année, période la plus rentable pour nous”, ajoute-t-il.

Pour ce porte-parole, cette décision est un aveu d’échec pour une politique sanitaire basée sur le long terme. “Le CST lié à l’autotest était une preuve d’une volonté de ‘vivre avec le virus’ comme l’ont souvent rappelé les politiques. Et ici, on retombe dans une recette qui n’a déjà pas marché l’année passée. Et on sacrifie à nouveau notre secteur alors qu’aucun chiffre ne vient prouver que nous sommes plus responsables que d’autres de la propagation du virus.

Avec Belga

■ Des informations en direct d’Arnaud Bruckner.