Le 23e festival de cinéma Pink Screens interroge les manières de vieillir queer
Les salles de cinéma bruxelloises se parent à nouveau de fuchsia et de jaune éclatant à partir de ce jeudi à l’occasion du festival de cinéma queer Pink Screens, qui se tiendra du 31 octobre au 9 novembre. Cette 23e édition interrogera notamment les manières de vieillir queer. L’un des organisateurs, Arthur Bribosia, est l’invité du 12h30 ce jeudi.
Plus de cent films courts ou longs, de fiction ou documentaires, seront projetés durant l’événement aux cinémas Nova, Aventure, Galeries et Palace, au Beursschouwburg et à Bozar.
Le focus de cette année sur le temps qui passe sera distillé dans les œuvres “Old Narcissus”, “Lesvia”, “All Shall Be Well”, “Kobieta Z” ou encore “Desire Lines” et tentera de répondre aux questions suivantes : “que deviennent nos désirs et nos amours, notre rapport aux autres, à la communauté, à la famille, à notre propre corps, à notre histoire au fil des ans ?”, “comment s’inscrire collectivement dans cette culture queer mosaïque, polymorphe, mouvante et dans sa transmission ?” ou encore “quels sont les héritages laissés ?”.
Parmi les films belges à l’honneur figurera entre autres “Les Reines du Drame” d’Alexis Langlois, diffusé en ouverture du festival.
Pour la deuxième année consécutive, plusieurs prix récompenseront des courts-métrages : le prix Pink Screens du meilleur court-métrage d’animation et/ou expérimental, le prix Pink Screens du meilleur court-métrage international de fiction et le prix Pink Screens du meilleur court-métrage belge.
Une exposition dans les caves du Cinéma Galeries se tiendra également dans le cadre du festival. Celui-ci sera par ailleurs agrémenté de lectures, d’ateliers, de performances et de rencontres.
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■ Une interview d’Arthur Bribosia au micro de Marie Charette dans le 12h30