L’annulation de de la rénovation des tours Proximus plonge Immobel dans le rouge

Le promoteur immobilier Immobel a enregistré au premier semestre une perte nette de 89,1 millions d’euros, indique-t-il vendredi.

L’entreprise, cotée en Bourse, a inscrit une dépréciation de 48 millions d’euros en raison du fait qu’elle a renoncé à acquérir les tours Proximus à Bruxelles. “Le marché de l’immobilier reste confronté à des difficultés”, avance Immobel dans la communication de ses résultats. “Les taux d’intérêt constamment élevés, les inquiétudes persistantes concernant la maîtrise de l’inflation et l’instabilité géopolitique ont freiné l’activité immobilière au cours des six derniers mois.”

Sur l’ensemble des actifs d’1,6 milliard d’euros de la société, Immobel enregistre une dépréciation de 93,4 millions d’euros. Ce montant comprend une dépréciation de 48 millions d’euros en raison de la décision d’arrêter le projet lié aux tours Proximus. Immobel et l’opérateur télécom avaient conclu un accord en 2022 sur la vente et le réaménagement du siège social de Proximus. Le promoteur immobilier a finalement décidé fin août de se retirer du projet, arguant d’un trop gros impact financier sur la société, son bilan et sa position de liquidité.

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La faiblesse du marché immobilier au Luxembourg, en Allemagne et en France semble également freiner l’entreprise. Immobel affirme néanmoins disposer d‘”une forte stabilité financière pour poursuivre le développement de son portefeuille existant”. La publication de ses résultats semestriels a fait chuter l’action d’Immobel, qui perdait 4,9% vers 10h45 vendredi matin. Depuis le début de l’année, le cours du promoteur immobilier a déjà décliné de près d’un quart.

Belga