L’air trop pollué sur le chemin de l’école, Test-Achats exige des mesures
La rentrée approche et les écoliers vont reprendre leur routine quotidienne, se rendant à l’école à pied, en vélo ou en voiture. Quel que soit le mode de transport choisi, les enfants et leurs parents seront exposés à un air bien trop pollué, rappelle mardi Test-Achats. L’organisation de défense des consommateurs exige la prise de mesures comme faire respecter l’interdiction de stationner le moteur allumé et les zones limitées à 30 km/h.
Test-Achats a mené une petite expérience: pendant 24 jours scolaires, trois familles ont évalué la qualité de l’air respiré sur le trajet de l’école. Avec un petit appareil portatif, elles ont mesuré la quantité de particules fines PM 2,5. Une famille vit à Namur et se déplace à pied, l’autre à Bruxelles et effectue les trajets en voiture et la dernière utilise le vélo à Gand.
Si ce coup de sonde ne peut mener à des conclusions générales, admet Test-Achats, il révèle néanmoins une fois de plus la mauvaise qualité de l’air, “assurément aux alentours des trois écoles aux heures de pointe”. Le trafic routier reste un des principaux facteurs de la pollution de l’air.
Or, celle-ci est dangereuse pour la santé, provoquant asthme, raccourcissement de l’espérance de vie, maladies respiratoires, réduction des fonctions pulmonaires. Les enfants sont particulièrement exposés car ils “respirent plus d’air proportionnellement à leur poids et absorbent dès lors plus de polluants”.
Pour améliorer la qualité de l’air en Belgique, il faudrait déjà faire respecter l’interdiction de stationner le moteur allumé et les zones limitées à 30 km/h, avance l’organisation. Elle plaide pour l’instauration de nouvelles zones à basses émissions et le développement de réseaux de pistes cyclables hors de la circulation.
Le principe de “rue scolaire”, fermée à la circulation motorisée au début et à la fin de la journée scolaire ou mettre fin au stationnement juste devant les écoles, remporte également les faveurs de Test-Achats.
Belga