L’agriculture urbaine a particulièrement souffert de la météo à Bruxelles, les maraîchers rappellent l’importance du soutien des citoyens

Alors que la météo n’a pas été très favorable à Bruxelles au printemps, le manque de luminosité a ravagé les productions en serre, et l’hiver trop doux a entraîné la prolifération de champignon.

Ainsi, sur ce terrain de maraîchage à Anderlecht, Swen est occupé à planter des choux de Bruxelles pour la troisième fois de l’année. Les conditions météorologiques extrêmes ont entrainé des pertes conséquentes. Ici, c’est un bon tiers de la production qui est perdue.

Un peu plus loin dans la commune, les tisanières de Hierba Buena profite d’une journée ensoleillée, car elles ont également souffert de la météo.

En résumé, c’est une année particulièrement difficile pour un secteur qui ne peut prétendre aux aides dans le cadre des calamités, explique Gaëtane Charlier de la Fédération bruxelloise des professionnels de l’agriculture urbaine. Elle insiste sur le rôle que les citoyens peuvent jouer pour soutenir l’agriculture locale et durable, en consommant en circuit-court. “Le système des abonnements à l’année permet en outre de donner des garanties de salaire stable aux agriculteurs et de les protéger des désastres climatiques, tout en créant du lien entre les agriculteurs et les citoyens.”

■ Reportage de Sabine Ringelheim, Nicolas Scheenaerts et Corinne De Beul 

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