La police agit sans relâche et avec des résultats face au trafic de drogue, affirme Philippe Close

La zone de police de Bruxelles-Ixelles est particulièrement motivée. Ses équipes ont toujours des propositions pour agir et cela produit des résultats, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, devant le conseil communal. 67 personnes ont par ailleurs été éloignées du territoire belge.

Interrogé par plusieurs conseillers communaux de l’opposition dans le contexte de la recrudescence des faits de violence liés au trafic de drogue dans la capitale, le bourgmestre a notamment évoqué quelques chiffres relatifs à l’année dernière.  Selon lui, la zone de police Bruxelles/Ixelles a procédé, dans le cadre d’actions anti-drogue, à 411 arrestations, à 258 mises à la disposition du parquet et à 63 placements sous mandat d’arrêt.  Plus près dans le temps, depuis le 11 février dernier, la lutte contre le trafic de drogue sur les seuls hotspots de la Ville a débouché sur six arrestations et cinq mises à la disposition du parquet. “J’ai tous les jours un briefing avec le commissaire en chef de la zone. Je peux vous dire que nos policiers sont particulièrement motivés et apportent toujours des propositions et solutions pour agir”, a ajouté le bourgmestre.

Par ailleurs, M. Close a souligné que la zone de police avait recruté quelque cent inspecteurs de plus au cours des dernières années, même s’il en faudrait “sans doute plus”. La bourgmestre a également précisé avoir proposé à la zone de Bruxelles Midi, et à d’autres, de travailler de la même façon que cela a été fait, avec un magistrat de référence, dans les Marolles. De nombreuses interpellations y ont eu lieu, depuis 2022, année marquante dans la volonté des réseaux de prendre des territoires. Objectif: renforcer la présence policière aux points de vente de stupéfiants, via les “rechercheurs locaux”, des patrouilles de proximité et des renforts de patrouilles temporairement inactives ailleurs.

Au passage, Philippe Close a glissé que Bruxelles avait été la première à détacher des policiers vers la police fédérale, déforcée entre 2014 et 2018. La Région investit ainsi, selon lui, quelque 10 millions d’euros par an pour celle-ci. Enfin, la zone de police centrale de la capitale travaille, depuis 2020, avec l’Office des étrangers dans le cadre du projet “High Troube”. Repris à présent par d’autres zones, celui-ci cible spécifiquement les trafiquants de drogue. Dans la seule zone de Bruxelles-Ixelles, 67 personnes ont ainsi pu être éloignées du territoire, a enfin dit le bourgmestre.

Belga

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20 février 2024 - 11h26
Modifié le 20 février 2024 - 11h30