La ‘bulle de kot’ n’est pas encore d’actualité, mais n’a pas été rejetée, indique Glatigny

Valérie Glatigny - Ministre Fédération Wallonie-Bruxelles - Belga.jpg

Alors qu’un accord était intervenu entre les Communautés et les experts sur une bulle élargie pour les étudiants koteurs, le Comité de concertation n’est finalement pas allé en ce sens vendredi.

En réponse à la détresse psychologique que vivent de nombreux jeunes, cette bulle spécifique ou “bulle de kot” devrait permettre à six jeunes, kotant ensemble, d’avoir des interactions entre eux.

► Fin janvier, Valérie Glatigny nous annonçait en exclusivité la possibilité d’une bulle de six pour les étudiants

Mais les Communautés ont ensuite fait évoluer, de commun accord, le concept, abandonnant le chiffre de six de façon à le rendre applicable sur le terrain – certains kots rassemblent trois étudiants et d’autres dix.

La ministre de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, a souligné que la proposition de bulle de kot n’a pas été rejetée.

Elle sera discutée le 26 février, en corollaire d’une reprise partielle des cours en présentiel, dès mars si les chiffres le permettent. Une feuille de route de reprise est en préparation par les experts, et cette notion est incluse dedans. Cette feuille de route pourra être accélérée si la vaccination était plus rapide que prévue“, a précisé Mme Glatigny (MR) dans un communiqué.

Le ministre flamand de l’Enseignement, Ben Weyts (N-VA), a quant à lui fait part vendredi soir de sa déception. “Nous avions un accord entre toutes les Communautés et avec les virologues. Je ne comprends donc pas pourquoi ce n’est pas possible. Cette mesure aurait pu donner des perspectives positives à une partie des étudiants qui sont fortement touchés par des mois d’isolement social“, a-t-il déclaré.

 

Belga