La Belgique championne des contrats à durée déterminée ultra-courts

Près d’un quart des contrats à durée déterminée (CDD) conclus en Belgique le sont pour une période inférieure à quatre semaines. Ce pourcentage est cinq fois plus élevé que la moyenne européenne, écrivait vendredi Het Nieuwsblad sur base d’une étude de la Banque nationale.

Le nombre de CDD a augmenté de 8% à 10% du travail rémunéré entre 2014 et 2017, alors que les contrats ultra-courts s’avèrent être une particularité belge. Cette hausse s’explique par la suppression de la période d’essai, conséquence de l’uniformisation des statuts d’ouvrier et d’employé. Les employeurs privilégient en effet une collaboration temporaire afin de pouvoir évaluer si le travailleur a le profil requis.

Le risque de paupérisation des travailleurs à durée déterminée va de pair avec la précarité d’emploi, pointe également dans son étude la Banque nationale. Les contrats à durée indéterminée restent toutefois la norme en Belgique : neuf salariés sur 10 bénéficient de ce type de contrat.

Avec Belga  – Photo : Belga/Jonas Hamers

Partager l'article

31 mai 2019 - 08h25
Modifié le 31 mai 2019 - 09h34

BX1
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.

Plus d'informations sur nos mentions légales