Justice : les victimes mieux informées en cas de libération d’un condamné dès le 1er septembre
Les victimes pourront demander à être automatiquement informées lorsqu’un condamné bénéficie d’un congé pénitentiaire ou est libéré de prison. En cas de crimes graves, les victimes seront toujours contactées.
Jusqu’à présent, les greffes pouvaient tenir les victimes informées de l’exécution de la peine d’un condamné mais le système dépendait des arrondissements judiciaires et n’était donc pas systématique.
“Désormais, les victimes seront systématiquement informées sur leurs droits lors de l’exécution d’une peine“, souligne, dans De Standaard lundi, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD). Une “fiche victime” permettra d’indiquer la manière dont on souhaite exercer ces droits, c’est-à-dire demander à être informé si le condamné sollicite une libération anticipée ou lorsqu’il est autorisé de manière définitive à quitter la prison. Les parties civiles peuvent également demander des conditions à la libération, comme une interdiction de contact par exemple.
Pour les survivants et proches de victimes de crimes graves, les maisons de justice les contacteront automatiquement. Cela concerne les faits ayant entraîné la mort, ainsi que le viol. Les assistants de justice contacteront aussi automatiquement les victimes de tentatives de ces crimes.
L’automatisation entrera en vigueur ce jeudi 1er septembre.
■ Interview de Laurent Kennes, avocat spécialisé en droit pénal, par Camille Paillaud dans Le 12h30.
Belga – Photo : Belga/Eric Lalmand