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Justice : il manque encore sept juges de paix à Bruxelles

Depuis plusieurs années, le fonctionnement de la justice de paix pose problème aux magistrats de la capitale. Parmi les difficultés, le recrutement de nouveaux juges de paix. Dans ce contexte, chaque nomination est vécue comme une victoire, dont la dernière en date : celle de Nicolas Lhoest, pour le canton d’Auderghem.

Jusqu’à cette semaine, sur les 26 cantons judiciaires à Bruxelles et proximité, il manquait huit juges de paix titulaires. Avec la nomination du magistrat Nicolas Lhoest, il n’en manque “plus” que sept. Ce vendredi matin, il tenait d’ailleurs sa première audience en tant que juge de paix du canton d’Auderghem.

► REPORTAGE // Comment la justice de paix fonctionne-t-elle en temps de pandémie ?

Pour Géry de Walque, juge de paix pour le canton de Woluwe-Saint-Pierre et porte-parole des juges de paix de l’arrondissement, le problème est double. Il y a tout d’abord un problème structurel. En effet, comme souvent, Bruxelles a sa complexité. Contrairement au reste du pays, il n’y a pas un chef de corps pour chapeauter l’ensemble des arrondissements. Cette responsabilité revient au Président du tribunal de Première instance (francophone et néerlandophone). L’autre problème – qui impacte directement le recrutement de nouveaux juges – vient du manque d’attractivité du poste. Examen difficile, manque de moyens et l’obligation d’être bilingue démotivent de nombreux candidats.

■ Un reportage de Camille Tang Quynh, Frédéric De Henau et Laurence Paciarelli