Jan Jambon (N-VA): “Nous avons pris beaucoup de mesures pour soutenir les victimes du 22-Mars”

Invité sur le plateau de l’Interview, le ministre de l’Intérieur assure qu’on est mieux protégé contre le terrorisme, mais que le risque zéro n’existe pas.

Au lendemain de l’anniversaire des deux ans des attaques terroristes du 22-Mars, le minitre de l’Intérieur était l’invité de l’Interview. Jan Jambon reconnaît que son statut rend les commémorations particulières: “Parfois, on se sent responsable de ce qu’il s’est passé. Je me demande encore si on aurait pû éviter ces attaques.” Il assure également qu’il peut comprendre la déception de certaines victimes après les commémorations ce jeudi à Brussels Airport. “Les organisateurs ont eu des contacts avec plusieurs grandes associations qui souhaitaient ne pas avoir de contacts avec les hommes politiques. L’une d’elle n’avait pas été consultée, et elle, elle le souhaitait.

Le ministre défend un manque de considération des victimes de la part des autorités: “Au début, ils avaient raison mais il y a eu ensuite beaucoup d’écoute et de contacts.” Face à la proposition développée par Joëlle Milquet ce jeudi, il ne pense pas qu’une loi d’exception aurait été utile: “Le gouvernement prépare et le parlement décide. Ce n’est pas au gouvernement de prendre une telle loi en urgence et de court-circuiter le système” explique-t-il. “Mais Joëlle Milquet est dans l’opposition, c’est son rôle de s’opposer“, tempère-t-il.

 

Jan Jambon est convaincu que nous sommes mieux protégés contre le terrorisme qu’il y a deux ans. “Mais avoir une garantie à 100% n’est pas possible. Et quand bien même, cela ne correpondrait pas à une société dans laquelle ont vondrait vivre.” Si certains dossiers terroristes ne sont pas traités, par manque de moyens, il se défend: “Il y a une gratation et le parquet a évidemment des priorités.” Y a-t-il assez d’effectifs pour les traiter? “On augmente les capacités“, assure-t-il.

T.D.

Partager l'article

23 mars 2018 - 17h20
Modifié le 23 mars 2018 - 17h20