Interdiction de rassemblement : après la prévention, la police se met à verbaliser
Alors que le pays entame son troisième jour de confinement général, la police estime que “la prévention, c’est fini”, et privilégie la verbalisation.
L’interdiction de rassemblement est globalement bien respectée à Bruxelles, même dans les parcs. “Les gens semblent mieux respecter l’arrêté ministériel“, explique ainsi Ilse Van de Keere, porte-parole de la police de Bruxelles Capitale-Ixelles, interrogée par La Libre.
Néanmoins, “la prévention, c’est fini. Nous allons faire respecter scrupuleusement l’interdiction de rassemblement“, déclare la porte-parole.
Une interdiction qui concerne “tout groupe de plus de deux personnes, à l’exception des familles. Par famille, il y a lieu de comprendre les parents et leurs enfants, ou les personnes de l’entourage proche vivant sous le même toit“, peut-on lire dans l’arrêté ministériel.
Concrètement, c’est la police qui verbalise en cas de non-respect de l’interdiction de rassemblement, et ensuite le Parquet a la tâche de définir la sanction. “Des emprisonnements de huit jours à trois mois et une amende effective de 208 à 4.000 euros ou une de ces peines seulement (…) il s’agit d’une condamnation pénale avec un casier judiciaire“, prévient la procédure du Roi de Hal-Vilvorde, Ine Van Wymersch, citée par La Libre.
ArBr – Photo : Belga