“Il revient…”, l’édito de Jean-Jacques Deleeuw
Il est là dans nos villes, dans nos campagnes. Il revient. Cela ne vous dit rien ? On le croyait évanoui, disparu, évaporé, … Et bien non, il réapparaît en force.
Fin du suspense, Qui est-ce ? c’est le covid. Ou la covid 19 c’est selon. Les contaminations repartent à la hausse, les scientifiques mettent en garde, les ministres de la santé se réunissent pour relancer les campagnes de vaccination, les parlementaires bruxellois reportent le masque, le télétravail est à nouveau évoqué. Comme les gestes barrières.
Bref, c’est reparti comme en 2020 ? Non pas vraiment. Cette fois, on a retenu la leçon. On a assez de masques, un peu plus de traitements disponibles, assez de place aux soins intensifs même s’il y en a moins qu’avant,… On a surtout l’expérience d’avoir pédalé dans la choucroute pendant plusieurs mois en ne sachant que faire en début de pandémie. Ce qui a l’air acquis, c’est que l’on vaccine, on teste, on se protège et on protège les autres, on isole mais on ne confine plus. Le désastre économique de fermer des secteurs entiers ou le désastre psychologique de forcer les habitants à se cloitrer chez eux, c’est fini. Plus personne n’en veut et certainement pas les responsables politiques. Idem pour les restrictions de liberté, les parlementaires devront donner leur aval.
Mais de quel covid s’agit-il ? Est-il grave ou bénin ? Sera-t-il dominant ? Faut-il se faire vacciner maintenant ou plus tard ? Il faut se rendre à l’évidence, on ne sait pas tout. On sait même que notre savoir est partiel et évolutif. C’est parfois difficile à digérer, mais c’est une réalité. Et ce n’est pas une raison ni pour paniquer, ni pour comploter, mais bien pour voir les choses en face. Et tenir, tenir le temps d’une nième vague.
■ Un édito de Jean-Jacques Deleeuw dans + d’Actu.