Grève sur le rail : un nouveau mouvement a débuté lundi soir

Sept trains IC sur 10 rouleront en ce 21e jour de grève touchant le secteur cette année. En ce qui concerne les trains locaux, six trains L et S sur 10 circuleront. En revanche, peu de trains P rouleront durant les heures de pointe.

Un nouveau mouvement de grève a débuté sur le rail belge à 22h00 lundi, pour une durée de 24 heures. Le service alternatif, élaboré sur base des membres du personnel qui auront signifié leur intention de travailler, peut être consulté via le planificateur de voyages de l’entreprise ferroviaire. Cette action est menée à l’initiative de cinq syndicats de la SNCB, à savoir la CGSP Cheminots, la CSC-Transcom, le SLFP, le Sic et le Sact.

Une petite dizaine de syndicats présents devant la Gare du Midi ce mardi matin vont à la rencontre des voyageurs pour les informer des raisons de leur mobilisation. “On veut dénoncer la non-ouverture du dialogue social avec le ministre de la Pension. Il y a une attaque frontale pour les services publics”, explique Abdelmajid El Atrouss, secrétaire permanent de la CGSP Cheminots.

L’action de sensibilisation a débuté vers 8h00 en gare de Bruxelles-Midi et a duré un peu plus de deux heures. Elle s’est symboliquement terminée par un rassemblement syndical au pied de la “tour des Pensions”, qui abrite le SPF Pensions, à deux pas de là. “Évidemment, nous avons parfois des réactions de voyageurs un peu plus vives face au nombre de jours de grève”, reconnait Pierre Lejeune, président de la CGSP Cheminots, “mais, de manière générale, l’accueil que nous recevons est plutôt positif, avec pas mal de compréhension. Nous comprenons que ces actions représentent un désagrément pour les voyageurs mais nous n’avons pas trouvé d’alternative pour nous faire entendre. Il est aussi important de leur rappeler qu’eux aussi sont concernés par les mesures de ce nouveau gouvernement”.

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À l’origine de ce mouvement se trouvent les projets de réforme du nouveau gouvernement fédéral, notamment les mesures concernant le relèvement de l’âge légal de la pension – certains cheminots bénéficiant actuellement de la possibilité de partir à la retraite dès 55 ans – et les restrictions budgétaires imposées à la société des chemins de fer. D’autres grèves se tiendront encore les mardis 22 et 29 avril, jour où une nouvelle grève générale est annoncée.

Belga

■ Duplex d’Anaïs Corbin