Des pompiers au siège du MR, collecte des déchets perturbée, peu de transports : le point sur la grève générale

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Une grève nationale interprofessionnelle, à l’appel de la FGTB et de la CSC, paralyse une grande partie de la Belgique ce lundi.

Cette mobilisation vise à protester contre les mesures de la coalition Arizona, dont l’accord gouvernemental a été qualifié de “déclaration de guerre contre le monde du travail” par les syndicats. Des administrations publiques aux transports en commun, en passant par les écoles, les commerces et les aéroports, le pays tournera au ralenti.

Lire aussi | Grève générale : les syndicats préparent un marathon, les secteurs réagissent à la mobilisation

Les syndicats déplorent les coupes dans les pensions, la flexibilité accrue imposée aux travailleurs, et regrettent l’impact sur les femmes, ainsi que la diminution du pouvoir d’achat. 

Lire aussi | Des centaines de travailleurs de la culture se font entendre devant la Monnaie à Bruxelles

Florence Lepoivre, secrétaire générale de la FGTB Bruxelles, au micro d’Anaïs Corbin :

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Un cortège féministe a fait le tour des piquets de grève, avant une action improsivée sur la rue Neuve

Un cortège féministe a rallié plusieurs piquets organisés devant des entreprises de secteurs féminisés à l’occasion de la grève nationale. Près de 300 personnes, venues de diverses associations, ont ensuite mené en début d’après-midi une action improvisée sur le carrefour de la rue Neuve et de la place de la Monnaie, à Bruxelles. C’est à cet endroit que le collectif d’associations féministes Collecti.e.f 8 Maars a terminé un tour des piquets de grève d’entreprises et institutions de secteurs féminisés. Elles étaient une centaine à participer.

■ Reportage de Michel Geyer, Thibaut Rommens et Hugo Moriamé

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Les pompiers se joignent au mouvement

Le Siamu Bruxelles s’est joint au mouvement de grève national, “dont les enjeux sont collectifs“, explique Pierre Adams, délégué CGSP Pompiers de Bruxelles.

Pierre Adams, délégué CGSP Pompiers de Bruxelles, au micro de Caravaggio : 

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Toutes sirènes hurlantes, ils protestent “contre la longueur des carrières chez les pompiers“.

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Une délégation des pompiers reçue au siège du MR

Une délégation des pompiers bruxellois a été reçue lundi au siège du MR, près de l’avenue Louise.

Une vingtaine de pompiers sont restés devant l’entrée du siège durant la réunion, allumant des feux de Bengale. L’action devant le siège du MR s’est néanmoins déroulée dans le calme.

Les pompiers bruxellois ont souhaité exprimer leur opposition aux réformes du gouvernement Arizona. Le principal point de discorde porte sur la réforme des pensions, a expliqué l’un des pompiers reçus, Steven Gillesen, membre du syndicat chrétien flamand ACV services publics. 

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Les pompiers ont également dénoncé le manque de reconnaissance de leur travail à travers une banderole “From Heroes to Zero”, faisant référence aux attentats de Bruxelles du 22 mars 2016.

La délégation aurait été reçue par le président du parti, Georges-Louis Bouchez, mais l’issue de la discussion reste incertaine. Le parti libéral francophone détient quatre portefeuilles au sein du gouvernement fédéral : David Clarinval à l’Emploi, l’Économie et l’Agriculture, Bernard Quintin à la Sécurité et l’Intérieur, Mathieu Bihet à l’Énergie et, enfin, Eléonore Simonet, ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME.

STIB: une poignée de métros, trams et bus circulent

À Bruxelles, la Stib annonce qu’une poignée de métros, trams et bus roulent quand même lundi de la grève nationale.

La ligne 1 du métro est desservie. Les trams ne circulent que sur les lignes 4, 7, 10, 51. Seuls les bus 34, 46, 59, 71, 73 (prolongé jusqu’à Erasme), 87 (prolongé depuis Simonis jusqu’à Étangs Noirs) circulent également.

La situation est à suivre en direct sur le site de la STIB.

Reportage de de Charlotte Verbruggen :

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“Comment voulez-vous qu’on travaille jusqu’à cet âge-là?”: action devant la Clinique Saint-Jean

A l’occasion de la grève générale de ce lundi, une action de quelques minutes a été organisée devant la clinique Saint- Jean. Pas de grève, les soignants sont à leur poste. Mais à 13h00, certains se sont éclipsés pour un court moment de grogne devant l’entrée, moyennant un service minimum dans toutes les unités.  L’âge de la pension, 67 ans, est au cœur des revendications.

Reportage d’Arnaud Bruckner:

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La moitié des trains IC et un tiers des trains L et S en circulation

Un train IC sur deux est en circulation, indique la SNCB. En ce qui concerne les trains locaux, un train L/S sur trois circule. Les trains aux heures de pointe (P) sont quasi inexistants. Le service alternatif mis en place par la SNCB peut être consulté via son planificateur de voyages.

La SNCB conseille aux voyageurs de bien préparer leur voyage en consultant régulièrement son planificateur, via l’application ou le site internet.

Un porte-parole indique également qu’aucun gréviste sauvage ou impact imprévu n’est à signaler. Les grévistes doivent signaler leur participation 48 heures auparavant.

Le hall des départs de Brussels Airport désert : aucun vol ne décolle

Le hall des départs de l’aéroport national de Zaventem est désert lundi. Seule une poignée de passagers bloqués tentent de poursuivre leur voyage, mais la plupart des voyageurs savaient qu’aucun vol n’était prévu en ce jour.

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Brussels Airport avait annoncé la semaine dernière qu’aucun vol passager ne partirait de l’aéroport lundi et que 60% des vols à l’arrivée seraient annulés. Au total, environ 57.000 passagers sont affectés.

Nous regrettons profondément l’impact sur nos voyageurs“, indique la porte-parole de Brussels Airport Company, Ihsane Chioua Lekhli. “Que ce soit pour des raisons privées ou professionnelles, les gens doivent pouvoir compter sur leur vol. Ne pas pouvoir partir le jour prévu a un impact très important sur l’organisation du voyage“.

Étant donné que de nombreuses personnes ont déplacé un vol prévu aujourd’hui à un autre jour, la fréquentation de l’aéroport était particulièrement élevée ce week-end. Dimanche, environ 10.000 passagers de plus qu’habituellement étaient sur place. Un cas de figure similaire devrait se profiler mardi. Quelque 12.000 passagers supplémentaires sont attendus.

Dans le département cargo de l’aéroport, l’impact est “limité“, rapporte encore Chioua Lekhli. Les vols de Brucargo peuvent se dérouler comme prévu.

La porte-parole ne peut pas encore se prononcer sur les conséquences financières de la grève.

Une quarantaine de militants rassemblés sur le rond-point Brucargo

Une quarantaine de militants se sont rassemblés lundi matin sur le rond-point de Brucargo à Machelen, la zone de fret de l’aéroport national de Zaventem. Les syndicats ABVV-FGTB et ACV-CSC sont présents.

Les organisations syndicales sont sur place depuis 07h00 pour expliquer leurs griefs aux passants. Des chauffeurs, de voiture ou de camion, ont manifesté leur sympathie aux grévistes à coups de klaxon.

“Dans le secteur de l’aviation, beaucoup de personnes travaillent avec des contrats à temps partiel. Un certain nombre de ces emplois sont également des métiers lourds”, explique la secrétaire de l’ABVV-FGTB, Sandra Langenus. “Nous constatons que les gens devront travailler plus longtemps en raison des mesures prises par ce gouvernement et que les femmes sont particulièrement touchées. Ce qui ne convient pas à ces personnes.”

Pas d’embarras notables sur les routes du pays

Une fois n’est pas coutume, le calme régnait sur les routes du pays, ont indiqué le Centre Perex et le Centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeercentrum) sollicités par l’agence de presse Belga.

À Bruxelles, l’heure de pointe matinale était aussi relativement calme. “Le trafic était fluide sur les autoroutes menant à la capitale et les grands axes“, a confirmé la porte-parole de Bruxelles Mobilité, Camille Thiry. “Il n’y a pas non plus de gros rassemblement sur les routes à notre connaissance.”

De nombreuses personnes auront opté pour le télétravail, avance M. Bruyninckx, porte-parole du Centre flamand de la mobilité.

Des piquets de grève sur le campus de l’ULB pour “dénoncer les mesures d’austérité

Étudiants, enseignants, ou encore personnel du nettoyage, technique et administratif de l’Université libre de Bruxelles (ULB) ont organisé un piquet de grève lundi, à l’appel à la grève générale. À l’unisson, ils expliquent craindre les “restrictions budgétaires” prévues par l’Arizona et dénoncent le risque d’un enseignement “de plus en plus élitiste” aux dépens des étudiants les plus précaires.

Lire aussi | Grève générale : “Ne pas se tirer une balle dans le pied”, demande la fédération Agoria

De nombreux cours ont été levés au préalable. Des cercles étudiants organisent des stands sur le campus en matinée pour sensibiliser aux différentes revendications et des prises de paroles d’étudiants ou de travailleurs dans différents secteurs “menacés par les attaques gouvernementales” sont aussi prévues, indiquent la CGSP et l’USE. “Depuis plusieurs années, les conditions de travail dans le secteur de l’enseignement supérieur se dégradent”, déplorent les organisations syndicales. “Les auditoires sont saturés, les groupes de TP (travaux pratiques, NDLR) sont surchargés, et les enseignants surmenés. Les mesures récentes annoncées au niveau de la FWB et du gouvernement fédéral ne permettent en rien d’imaginer une amélioration dans le futur”, dénoncent-elles.

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La jeunesse emmerde l’Arizona“, pouvait-on lire sur des pancartes. À l’initiative de l’Union syndicale étudiante (USE), de la CGSP Enseignement Recherche et de plusieurs cercles étudiants, le campus du Solbosch était bloqué dès 6h00 pour protester contre “les politiques antisociales annoncées dans l’accord du gouvernement fédéral et les attaques de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) envers le secteur de l’enseignement.” Une centaine de personnes étaient réunies vers 11h30 lors des prises de parole.

On craint les restrictions budgétaires prévues par le gouvernement“, a alerté Cécile Piret, enseignante-chercheuse en sociologie à l’ULB et déléguée du comité CGSP Enseignement Recherche. Selon elle, la liste des mesures actuelles est “tellement longue et violente qu’il est difficile de tout énumérer“. Elle dénonce notamment les pensions, la réduction de l’enveloppe budgétaire consacrée aux universités, les coupes dans les subsides scientifiques, ou encore la flexibilisation des jobs étudiants.

Si la hausse du plafond du travail étudiant à 650 heures est présenté par l’Arizona comme une opportunité, elle est considérée comme une “régression sociale” par les grévistes. “Les études montrent qu’au plus les étudiants travaillent à côté de leurs études, au moins ils réussissent. On se dirige vers un enseignement très élitiste“, a appuyé Cécile Piret.

Cette grève, on la fait pour notre avenir mais aussi en solidarité avec nos familles et tous les autres travailleurs de ce pays: les mesures fédérales toucheront tous les pans de la société“, a insisté Valentin Deberdt Detheux, porte-parole des Jeunes FGTB.

Les gardiens de prison en grève

Dans les prisons, une grève de 24 heures a démarré dimanche à 22h00. “Les déclarations d’intention montrent que le service minimum ne pourra pas être assuré dans tous les établissements“, a indiqué Kathleen Van De Vijver, porte-parole de l’administration pénitentiaire.

Une assistance policière a été demandée pour plusieurs prisons. La Croix-Rouge pourrait également être appelée en renfort.

Dans plus de la moitié des prisons, l’occupation minimale pour garantir un service minimum n’est pas atteinte, a-t-on appris auprès de l’administration pénitentiaire. Cela signifie que seules la distribution de nourriture et les soins médicaux sont assurés.

Piquets de grève des employés communaux à Molenbeek-Saint-Jean

Les travailleurs des pouvoirs publics de la commune bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean et ceux du secteur non-marchand, dont l’ASBL du Logement Molenbeekois ou les Maisons de Quartier, se réuniront dans plusieurs de piquets de grève. 

Les piquets de grève seront établis sur la place Communale à côté de la maison communale, devant le siège du CPAS, devant la résidence ARCADIA et au parc  Bonnevie avec les maisons de Quartiers.

Les grévistes revendiquent entre autres un traitement équivalent entre les travailleurs communaux et ceux des ASBL, un salaire égal pour travail égal, des chèques-repas pour le personnel des ASBL communales, le financement des structures d’accueil et de l’extrascolaire, un refinancement structurel, anticipatif et pérenne des pouvoirs publics locaux.

Une délégation syndicale Setca-CNE ferme des commerces du centre City 2

Une soixantaine de militants du Secta et de la CNE ont manifesté lundi matin au centre commercial City 2 à Bruxelles. Ils sont entrés dans le centre commercial et ont invité plusieurs gérants de commerces à fermer leurs portes à l’occasion de la grève générale.

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Les syndicats dénoncent les mesures proposées par le gouvernement Arizona (MR, Les Engagés, N-VA, Vooruit et CD&V) dans leur secteur. “Les conditions de travail pour demain sont loin d’être optimales, notamment avec les exigences en matière de flexibilité. Équilibrer vie privée et vie professionnelle va être difficile“, explique Fabienne Meulemans, responsable Commerce pour le Setca.

Nous nous opposons aux mesures proposées par le gouvernement et soutenues par Comeos (fédération du commerce, NDLR)”, enchaîne une déléguée CNE chez C&A. “Le dimanche est à nous, c’est pour nos familles. On ne veut pas le sacrifier pour le commerce“, ajoute-t-elle.

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Les manifestants sont entrés dans le centre commercial vers 9h30, usant de sifflets et de sirènes pour se faire entendre. Le commerce Action étant déjà ouvert, les syndicats ont demandé à l’assistante gérante de fermer boutique. Après avoir évacué les derniers clients, la grille s’est abaissée, à la plus grande satisfaction des militants présents.

Le Secta estime qu’une vingtaine de commerces de la galerie City 2 et de la rue Neuve ont été contraints de fermer en raison de l’action syndicale. “Les clients de ces magasins étaient solidaires et sensibilisés à notre action“, relevait en début d’après-midi Mme Meulemans. Elle juge peu probable que les commerces en question aient rouvert leurs portes après le passage des syndicats. “C’est probable, mais ce n’est certainement pas un bon calcul étant donné que le mot d’ordre de grève était bien passé et que le centre commercial était désert.”

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L’impact sur les supermarchés est limité

Colruyt fait état de blocages devant ses centres de distribution d’Ollignies (Lessines) et Ghislenghien, dans le Hainaut. “Nous nous y attendions”, explique la porte-parole de Colruyt, Hanne Poppe. “Nos magasins sont bien approvisionnés, nos clients ne seront pas gênés par l’absence de produits en rayons.” A Bruxelles et en Flandre, aucune perturbation ne touche Colruyt.

Eric Sleeuwaert, délégué FGTB Horval, au micro d’Anaïs Corbin : 

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Du côté de Delhaize, le porte-parole n’a pas connaissance de blocage ou d’actions visant les magasins de l’enseigne au lion. Il rapporte toutefois un barrage filtrant devant le centre de distribution de Delhaize à Zellik (Brabant flamand). “Nous avons pu approvisionner tous les magasins, certains avec un peu de retard. Les clients ne seront toutefois pas gênés“, souligne le porte-parole de Delhaize, Roel Dekelver.

Aldi rapporte la fermeture de certains magasins mais son porte-parole n’est pas en mesure d’en préciser le nombre. Le centre de distribution de Gembloux est à l’arrêt lundi mais cela n’entraînerait pas de problèmes d’approvisionnement.

Carrefour précise que 95% de ses magasins sont ouverts.

Le syndicat chrétien ACV Puls annonce quant à lui quatre fermetures de magasins Lidl, “en majorité dans le Limbourg“. Le centre de distribution de l’enseigne allemande à La Louvière est également perturbé en raison d’une action de blocage à l’entrée de la zone industrielle dans laquelle il se trouve.

La distribution du courrier perturbée

La distribution du courrier et des colis est fortement perturbée lundi en Wallonie, en raison de la grève générale qui touche également bpost. C’est ce qu’a déclaré lundi le porte-parole de l’entreprise, Mathieu Goedefroy. La situation est différente dans le nord du pays.

En Wallonie, environ la moitié du courrier et des colis est distribué ce lundi en raison de la grève générale. Ce taux remonte à 65% en Région bruxelloise, et même à 85% sur l’ensemble de la Flandre.

Les perturbations peuvent être localement plus importantes, a encore indiqué le porte-parole de bpost. Ce dernier n’a toutefois pas pu préciser le nombre de bureaux de poste fermés ou perturbés.

Tous les bureaux de poste sont ouverts en Flandre, alors que six d’entre eux sont restés portes closes en Région bruxelloise. On dénombre 45 agences fermées en Wallonie, a précisé Mathieu Goedefroy.

Malgré ces fermetures, quatre bureaux sur cinq restent accessibles dans le sud du pays, a encore indiqué bpost. Ce taux grimpe à 92% sur l’ensemble du pays.

Selon le syndicat socialiste, il est encore difficile d’établir un aperçu précis des blocages. “Comme de nombreux collègues dans les centres de tri commencent leur service plus tard, nous n’avons pas encore de chiffres exacts des perturbations“, a déclaré Geert Cools de l’ACOD Post/CGSP Poste.

Des retards pourraient encore se prolonger mardi, avertit-il. “La grève se poursuit jusqu’à 22h00 lundi“, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les centres de tri et le transport du courrier par la suite.

Nous nous attendons à ce que tous les facteurs soient de nouveau au travail mardi matin, ce qui signifie que les lettres qui n’ont pas été distribuées lundi le seront mardi“, a pour sa part affirmé le porte-parole de bpost.

Bruxelles-Propreté “très impacté

Les services de Bruxelles-Propreté sont fortement perturbés en raison de la grève générale, a rapporté lundi l’agence dans un communiqué.

Les mouvements de grève ont débuté dimanche soir pour une partie de la collecte nocturne.

Si toutes les tournées de sacs blancs ont pu être assurées, les tournées de sacs bleus ont toutes été impactées. Les zones touchées sont Anderlecht (et quelques rues mitoyennes à Molenbeek), le centre de Bruxelles (Pentagone), le quartier Louise, Forest, Ixelles, Saint-Gilles.

Ce lundi matin, la collecte des sacs blancs et des sacs bleus n’a pas pu être assurée sur une grande partie du territoire (Anderlecht, Bruxelles zone Canal, le quartier Émile Bockstael à Laeken, le quartier Louise, Forest, Ixelles, Saint-Gilles).

À Jette, et à Molenbeek, dans quelques rues mitoyennes aux communes de Laeken et d’Anderlecht, des sacs de déchets résiduels et PMC sont aussi restés sur le carreau.

Dans le centre de Bruxelles (Pentagone), la collecte des sacs blancs et bleus de ce début de semaine a tout de même pu être assurée à 65%.

Les sacs non ramassés par l’Agence ne doivent pas être rentrés par la population dans la mesure où des tournées de rattrapage seront organisées dès mardi, en fonction des moyens humains disponibles.

Les collectes mécanisées (immeubles d’habitations et commerçants) ont également connu des difficultés, puisque 10 tournées sur 49 ont été assurées.

Au niveau du nettoiement, l’Agence dénombre 80% de tournées non-assurées, 30% au niveau des collectes de corbeilles.

Le service des collectes d’encombrants à domicile a tout de même pu être assuré lundi matin.

Le mouvement de grève qui impacte le pays sera vraisemblablement suivi cet après-midi par de nombreuses équipes de Bruxelles-Propreté.

Rédaction avec Belga – Images : BX1 / Belga / Caravaggio