Charles Michel appelle le parlement à former une “coalition de bonne volonté”
Charles Michel a répondu aux députés ce mardi à la Chambre. Il a appelé à une “coalition de bonne volonté” et a annoncé qu’il allait soumettre les douzièmes provisoires. Son appel sera-t-il entendu ? Analyse dans M’ le mag de la rédac.
Le Premier Ministre a surpris l’opposition confirme Régis Dandoy, politologue à l’ULB: “On s’attendait à avoir un débat classique opposition contre le gouvernement minoritaire, et éventuellement le dépôt d’une motion de méfiance à la fin des débats et des interpellations. Là, le Premier Ministre est arrivé avec une proposition alternative, qui est celle de plus de collaboration avec les partis de l’opposition.”
Différentes alliances et coalitions sont dorénavant possible.
Au delà de cette “coalition de bonne volonté”, le Premier Ministre a également annoncé qu’il allait soumettre les douzièmes provisoires. Un usage qu’explique Céline Romainville, constitutionnaliste: “C’est une technique par laquelle on reprend le budget de l’année précédente et on le divise en douze pour le projeter sur l’année qui vient. Un usage s’est développé de voter ces douzièmes provisoires par trimestre. Ce qui est étonnant ici, c’est que cette technique est habituellement utilisé en affaires courantes.” A son sens, le gouvernement exerce donc une fonction exécutive sans avoir demandé la confiance.
Si une motion de méfiance venait à être votée ce jeudi, le gouvernement actuel deviendrait démissionnaire et donc d’affaires courantes, précisent les deux invités. Charles Michel ne veut, quant à lui, pas d’élections anticipées.
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