Gouvernement bruxellois et non-marchand concluent leur accord à 11 millions d’euros

Après plusieurs mois de négociations, les gouvernements bruxellois et les partenaires sociaux ont conclu un accord de 11 millions d’euros visant à améliorer les conditions de travail de près de 14.000 salariés (en équivalent temps pleins), a annoncé mercredi le gouvernement dans un communiqué.

L’accord passe par une augmentation des primes et une meilleure prise en charge des frais de transport domicile-travail, une extension des mesures relatives au bien-être au travail, l’octroi de jours de congés supplémentaires dans certains secteurs, la révision des mécanismes de réduction du temps de travail, etc. Il a été avalisé jeudi dernier par les gouvernements en charge des matières communautaires sur le territoire régional (Cocof et Cocom). Ses premiers effets se feront sentir dès cette année. Les ministres-présidents Rudi Vervoort (Région) et Fadila Laanan (Cocof) ont souligné l’importance de cet accord pour la concertation sociale. Un avis partagé par la CSC Services publics qui s’est dite “plus que satisfaite” des négociations et leur issue.

Les secteurs des entreprises de travail adapté (ETA), de l’aide à domicile et des maisons de repos ont été particulièrement revalorisés, selon la ministre de l’Aide aux personnes Céline Fremault. Vu qu’un public de plus en plus nombreux et précarisé fait appel aux services ambulatoires, la qualité et la création d’emplois en matière de santé sortiront renforcées de cet accord, ajoute la ministre de la Santé Cécile Jodogne. Didier Gosuin, ministre de la Formation professionnelle, relève lui le renforcement du statut du personnel, dont celui des secteurs transférés après la 6e réforme de l’État.

Belga