Gestes barrières : un Belge sur deux ne limite plus ses contacts

Touristes Musée Horta Masques - Capture BX1

Un Belge sur deux ne limite plus ses contacts sociaux, contrairement à ce que recommandent les experts pour limiter les transmissions, ressort-il d’une étude par le psychologue de la santé Olivier Luminet (UCLouvain).

Ce rapport, compare le suivi des quatre principaux  gestes barrières, à trois époques de cette année (avril, juin et fin novembre/début décembre), auprès d’un même échantillon de population.

La distanciation physique remonte légèrement (64 %) mais, clairement, la limitation des contacts continue de chuter (on passe de 80 % de suivi en avril à 61 % en juin et 56 % fin novembre/début décembre)“,  pointe Olivier Luminet. “Ceci témoigne probablement du besoin naturel qu’ont les individus à socialiser avec les autres, dans le cadre d’interactions réelles et face à face, ainsi qu’aux modifications des règles en vigueur liées aux interactions sociales autorisées. Les gens sont prêts à faire des efforts sauf si ça devient trop coûteux pour eux psychologiquement“, analyse le professeur de l’UCLouvain.

Port du masque et lavage des mains respectés

Le lavage des mains est un comportement à part, plutôt stable, qui n’est pas modifié par l’évolution de la situation sanitaire, avec 68 % des répondants qui disent continuer de le faire.  Idem pour le masque, dont le port est moins suivi entre avril et juin mais qui se maintient, avec environ 70 % d’adhésion modérée ou élevée.

Le rapport pointe un décalage “important” entre le niveau de sévérité de l’épidémie et le respect des prescrits sanitaires.  “Il faut rappeler l’importance des gestes sanitaires et encore plus en période hivernale, ce qu’on n’a pas fait ici. Il faut des campagnes régulières“, insiste Olivier Luminet.

Avec Belga 

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07 décembre 2021 - 07h33
Modifié le 07 décembre 2021 - 07h33