Fumer dès l’âge de 15 ans réduit drastiquement l’espérance de vie

A l’âge de 15 ans, l’espérance de vie d’un fumeur quotidien est raccourcie de près de 9 ans pour les hommes et de presque 6 ans pour les femmes. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude menée par l’Institut scientifique de Santé publique.

Les données ont été collectées auprès de 30 000 personnes fumeurs et non-fumeurs. Elles se basent sur des enquêtes nationales de santé réalisées en 1997, 2001 et 2004. Près de 30 000 personnes ont été consultées.

D’après le rapport, « L’espérance de vie en bonne santé des hommes non-fumeurs est en moyenne 8,5 ans plus longue que celles des fumeurs quotidiens ». Ce chiffre s’explique principalement par la mortalité plus faible (+ 6,2 ans) et par l’incidence moins élevée de certains problèmes de santé (+ 2,3 ans) ».

Du côté des femmes non-fumeuses, l’espérance de vie en bonne santé augmente en moyenne de 4,3 ans. La mortalité plus faible (+ 3 ans) et l’incidence moins élevée de certains problèmes de santé (+ 1,3 ans) expliquent ce gain d’espérance de vie.

Cette nouvelle étude permet de tirer une leçon essentielle : les années gagnées sont majoritairement des années de vie passées en bonne santé (sans ‘incapacité’).

L’hygiène de vie, en ce compris le tabagisme, est le facteur qui influence le plus la survenue de certaines maladies, qu’elles soient chroniques ou non. “Ces maladies peuvent elles-mêmes entraîner l’apparition ‘d’incapacités’ c’est-à-dire de problèmes de santé qui altèrent la mobilité et l’aptitude à réaliser certaines activités de la vie quotidienne, comme entrer dans son lit et en sortir, s’asseoir sur une chaise et se relever, s’habiller et se déshabiller, se laver les mains et le visage, se nourrir, ou encore aller aux toilettes” peut-on lire dans le communiqué de presse.

Près d’un quart de la population belge déclare fumer.

 

 

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11 octobre 2017 - 11h08
Modifié le 11 octobre 2017 - 11h08