Formation bruxelloise : “L’Open VLD doit nous dire ce qu’il veut vraiment”, dit Martin Casier (PS)

0 seconds of 0 secondsVolume 90%
Press shift question mark to access a list of keyboard shortcuts
00:00
00:00
00:00
 

Le député bruxellois et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles était l’invité de 8h15 dans Bonjour Bruxelles.

Face à l’impasse politique à Bruxelles, les sept partis autour de la table des négociations ont demandé au ministre du Budget en affaires courantes, Sven Gatz (Open VLD), de préparer un projet de budget pour l’année en cours. Objectif de la manoeuvre qui fait consensus, en l’absence d’accord entre eux sur le type de coalition à mettre sur pied (lisez : avec ou sans la N-VA) : répondre à l’urgence financière qui dicte de sortir des douzièmes provisoires, limiter ainsi la casse financière et le risque de dégradation des conditions d’accès de la Région aux crédits pour financer le remboursement de la dette.

Les négociations actuelles portent donc sur le budget, délaissant celles sur la formation d’une majorité. “C’est ce sur quoi tous les partis s’étaient mis d’accord lundi“, constate Martin Casier. “Y compris l’Open VLD qui, mercredi, soit deux jours plus tard, ne vient plus à la table des négociations. C’est tout à fait incompréhensible.

Lire aussi | Formation bruxelloise : l’absence de l’Open VLD jette le trouble sur le chemin vers un budget

Selon le négociateur pour l’Open VLD, Frédéric De Gucht, l’absence du directeur de l’agence de la dette à la réunion de ce mercredi rendait cette réunion inutile. “Le ministre des Finances s’appelle monsieur Sven Gatz. Il est membre de l’Open VLD. Si jamais l’agence de la dette doit être présente, j’imagine que le ministre des Finances peut lui demander d’être présente. Je crois que l’Open VLD aujourd’hui a la main“, rétorque Martin Casier.

Le député bruxellois ne comprend plus la position du parti libéral flamand. “J’ai entendu récemment Alexia Bertrand déclarer qu’il fallait absolument que la N-VA soit à table car le gouvernement fédéral définance Bruxelles, mais c’est précisément parce que le projet de la N-VA est de définancer Bruxelles, de diminuer les moyens de Beliris et de ne pas répondre aux enjeux de sécurité que cela n’a aucun sens de mettre le loup dans la bergerie. Ce que j’aimerais, c’est que l’Open VLD puisse nous expliquer fondamentalement sa position.

Les sept partis doivent normalement se retrouver ce vendredi matin. Cette fois, en présence du directeur de l’agence de la dette.

Interview | Une formation sans la N-VA ? “Dire que Bruxelles va s’en sortir sans le parti du Premier ministre, c’est un leurre”, dit Alexia Bertrand

Notre dossier sur la formation bruxelloise

Une interview de Martin Casier (PS) au micro de Fabrice Grosfilley dans Bonjour Bruxelles

Partager l'article

27 mars 2025 - 13h22
Modifié le 27 mars 2025 - 14h29