Fin de la quarantaine des enfants ayant eu un contact à haut risque ? Pas question pour la CSC Enseignement
Fin de la quarantaine ou fin de la fermeture automatique des classes ? Roland Lahaye, secrétaire général de la CSC Enseignement, plaide pour la seconde option. Il était dans le 12h30 ce mercredi sur BX1+.
La situation se complique dans les écoles avec la flambée des cas de coronavirus liée à la vague Omicron. La conférence interministérielle (CIM) Santé devait se prononcer ce mercredi matin sur un possible assouplissement des règles de quarantaine dans les écoles. Un consensus n’a pas encore été trouvé et la réunion a été reporté à plus tard dans la journée.
Une autre réunion avait lieu ce mercredi entre la ministre de l’Enseignement Caroline Désir (PS) et les pouvoirs organisateurs, les associations de parents et les syndicats. Roland Lahaye, secrétaire général de la CSC Enseignement, y était présent.
La colère des enseignants
Sur la table des négociations, on retrouve la quarantaine des enfants ayant eu un contact à haut risque dans leur milieu familial. Hier (mardi), le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke, préconisait un assouplissement “temporaire” des règles de cette quarantaine pour réduire le nombre d’absents dans l’enseignement obligatoire. Sur ce point, “on a une montée de colère des enseignants qui ne comprennent pas la mesure car ils ont peur évidemment pour leur propre santé”, rapporte Roland Lahaye.
Selon lui, on s’orienterait plus vers la fin de l'”emergency break”. Pour rappel, ce processus entraîne la fermeture automatique d’une classe lorsque quatre élèves sont contaminés au sein d’une classe de l’enseignement fondamental. Le secrétaire général plaide en effet pour une fermeture au cas par cas “lorsqu’il y a trop de contaminations ou des manquements organisationnels”, c’est-à-dire qu’il appartiendrait à la direction de décider de fermer une classe, une section ou l’établissement.
A.V. et V.d.T.