Fête la plus importante du calendrier musulman, l’Aïd el-Kebir a lieu ce dimanche
L’Aïd al-Kabir est l’une des fêtes religieuses les plus importantes du calendrier islamique.
À Bruxelles comme ailleurs sur le globe, les musulmans célèbrent ce dimanche la Fête du Sacrifice, aussi dénommée Aïd al-Adha ou Aïd el-Kebir (la “grande fête”, en opposition à l’Aïd al-Saghir, la “petite fête” de fin du Ramadan) : ainsi, cette journée de fête permet aux croyants de se souvenir de l’épisode au cours duquel il fut commandé au prophète Abraham de sacrifier son fils pour Dieu, avant que ce dernier ne le retienne et lui envoie un bélier à immoler.
Au cours de ce moment festif, la communauté musulmane est invitée “à profiter de cette période pour multiplier les actes de bienveillance, de solidarité et de partage envers les plus déminus“, indique le Conseil musulman de Belgique (CMB).
Quelles règles sont applicables ?
Si cette fête de trois jours est caractérisée notamment par le sacrifice de moutons, l’Exécutif des Musulmans a rappelé qu’aucun site d’abattage n’est proposé aux particuliers à travers le pays. En outre, les règles en vigueur imposent l’étourdissement en Wallonie et en Flandre, mais pas en Région bruxelloise. L’Exécutif invite les musulmans à s’adresser à leur boucher pour s’informer sur les options possibles.
Dans une récente communication, Bruxelles Environnement rappelle également que la loi sur le bien-être animal de 1986 interdit “la mise à mort et l’abattage d’ovins, caprins, porcins et gibiers d’élevage pour la consommation privée des ménages par le propriété ou par une personne sous la responsabilité et la surveillance du propriétaire en dehors d’un abattoir ou d’un établissement agréé“, et que depuis 2022 “de nouvelles règles sont d’application pour certaines formes de transport d’animaux agricoles vivants : vous devez notamment vous munir d’un document de circulation bien-être animal et respecter certaines exigences au niveau du véhicule ou des caisses de transport“.
ArBr avec Belga – Photo : Belga (archives)
■ Des informations recueillies par Meryem Laadissi et Loïc Bourlard