“Fausses universités”: la FEF exige de l’intransigeance de la part du ministre Marcourt

Quatre-vingt-un établissements privés belges d’enseignement font l’objet d’une enquête car ils sont soupçonnés de mentir sur leur qualité d’université ou de haute école, rapportent jeudi De Morgen et La Libre Belgique. Alors que le problème avait déjà été évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois, la Fédération des étudiants francophones (FEF) lance un appel au ministre francophone de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt afin de faire preuve d’intransigeance face à ces institutions peu scrupuleuses.

La FEF remarque que rien qu’à Bruxelles, 52 “écoles” privées passent sous la loupe de l’Inspection économique, alors que 41 établissements publics sont reconnus dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles. “A la rentrée, le ministre Marcourt s’était engagé à mener ‘une traque impitoyable’ dans ce dossier. Aujourd’hui, il faut tenir parole“, enjoint Maxime Mori, le président de l’organisation étudiante.

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Celle-ci demande que des actions législatives soient menées afin de mettre fin à ces pratiques trompeuses. “L’Office des étrangers a indiqué dans une interview que l’approche de certaines de ces écoles s’assimilait à de la traite d’êtres humains, c’est un problème grave”, s’insurge Maxime Mori.

Des établissements sont ainsi soupçonnés de servir de couverture pour attirer des étudiants d’Afrique subsaharienne. Ceux-ci seraient souvent menacés d’un refus de droit d’inscription, et donc d’une expulsion, s’ils venaient à dénoncer ces pratiques auprès de la justice. “C’est tout à fait anormal que ce genre de situation puisse subsister en Belgique en 2018“, dénonce le président de la FEF.

Belga