Extension du métro : la région négocie avec la BEI

Sven Gatz, Ministre du Budget et des finances de la Région bruxelloise (Open-VLD) annonce que des financements supplémentaires pour le métro Nord sont en négociation. Il était l’invité de +d’Actu dans BX1.

Si pour le moment, le budget de Beliris peut couvrir les frais des travaux du métro Nord, le ministre indique qu’à l’avenir, cela risque d’être plus compliqué. “On voit que les coûts sont facilement ouverts jusqu’en 2024-2025, mais à partir de 2026 et 2027, ça sera un peu plus difficile.

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La population bruxelloise craint que l’ensemble du budget de Beliris ne revienne exclusivement dans les travaux du métro Nord. Mais du côté du ministre, cette crainte n’est pas partagée. “Si on doit faire ça pendant quelques années, ça ne me gênerait pas du tout.  Parce qu’il ne faut pas perdre de vue que Beliris a été créé à l’époque, pour les grandes infrastructures. Donc, je suis tout à fait partie prenante“. Pour Sven Gatz, ces travaux sont prioritaires sur les autres.

Une recherche de financements supplémentaires

Mais une solution est en cours pour limiter le dépassement du budget bruxellois. “On est en train d’examiner aussi avec la Banque européenne d’investissement (BEI) qui investit dans d’autres lignes de métro, dans d’autres villes européennes“. Pour le ministre, le partenariat avec la BEI est important pour l’avenir, car “on a un partenaire fiable, qui veille aussi à la qualité du projet“. Un autre point important, grâce à cette aide de la banque européenne, le projet du métro s’inscrirait dans un cadre européen.

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Le ministre du Budget et des finances annonce un montant approximatif pour soulager le budget bruxellois. “Je vais rester dans des montants très généraux, ça sera dans les centaines de millions d’euros. Mais je ne vais pas me précipiter sur les montants exacts. Mais dans quelques semaines, voire dans un mois ou deux, on devrait avoir l’accord avec nos partenaires européens”.

Retrouvez en intégralité l’interview de Sven Gatz

■ Camille Paillaud / Une interview de Fabrice Grosfilley