Des bandes organisées loueraient des espaces pour “moments intimes” dans les environs du parc Maximilien à Bruxelles. Pour 20 à 25 euros, des relations sexuelles sont proposées aux migrants de transit, affirment mardi les quotidiens Het Nieuwsblad, Gazet Van Antwerpen et Het Belang Van Limburg.
Selon une note interne de la police, les espaces loués à partir de 10 euros sont des débarras dans des immeubles à appartements, voire les toilettes publiques situées à l’arrière du parc, ou encore de tentes mises à disposition dans ce but.
Utsopi, une association qui s’occupe des travailleurs du sexe à Bruxelles, n’est pas étonnée. “Il est de plus en plus difficile de trouver des clients à Bruxelles pour les travailleurs du sexe. Les bars ferment et il y de plus en plus de zones inaccessibles. Les filles doivent donc trouver d’autres solutions pour gagner leur vie”.
Le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close indique que le police a, à sa demande, élaboré un plan d’action.
Selon la porte-parole de la police, Ilse Van de Keere, les forces de l’ordre ne disposent d’aucune donnée chiffrée objective pour affirmer qu’il existe une recrudescence de la violence dans et autour du parc Maximilien.