Elke Van Den Brandt sur Rogier : “Il faut une réaction de la justice”

Justice et sécurité, la ministre de la mobilité (groen), Elke Van Den Brandt, invitée dans “+d’Actu” sur BX1 revient sur l’événement du métro Rogier.

Aujourd’hui, la Chambre du Conseil a confirmé le mandat d’arrêt contre l’individu qui a poussé une femme sur les rails du métro, la semaine passée. La ministre de la mobilité revient sur son choc face à cet événement. “Même moi quand j’ai vu les images, ce sont des images choquantes, alors pour moi la réaction de la justice, elle est essentielle, il faut qu’il y ait une réaction de la justice.

Pour elle, il faut que la justice soit à la hauteur du méfait. Il faut une réaction forte, ainsi qu’une sanction forte. C’est une tentative de meurtre, il faut une réaction et je suis contente que la justice s’en occupe, c’est plus à la politique, mais à la justice”. 

Diffusion des images : un licenciement ?

Si les images tournent sur les réseaux sociaux et le net de cette tentative de meurtre, c’est parce qu’un employé de la STIB a diffusé ces images privées. Du point de vue de la justice, cet employé a commis une faute en diffusant ces images à l’extérieur de l’entreprise. Il a donc été suspendu. Ces images sont des images de sécurité et normalement ce n’est pas normal de le faire. Mais, pour le moment rien n’est décidé, tout est interne à la STIB”. 

La décision porte sur le licenciement ou non de cet employé. Pour Elke Van Den Brandt, rien n’est encore décidé puisqu’une enquête est en cours. Pour l’instant, il y a une enquête, et je pense qu’il n’y a pas encore de décision prise (…). S’il y a oui ou non une sanction ou réaction, c’est selon l’analyse ou l’enquête qui sont faites.

La mobilité de demain

Pour éviter ce genre de drame et assurer plus de sécurité pour les usagers des transports en commun, une nouvelle technologie devrait voir le jour dans les années qui arrivent. Des portes coulissantes et automatiques font partie du futur plan de mobilité. C’est prévu pour augmenter la fréquence, parce que pour l’instant, entre deux rames de métro, on a deux minutes trente. Si on peut avoir plus de rames, on peut augmenter les fréquences et donc moins de métros bondés”.

Mais cette nouvelle technologie dans le métro bruxellois “n’est pas pour demain” comme l’explique la ministre. Une phase-test est prévue pour 2024.

L’intégralité de l’interview de Elke Van Den Brandt

■ Camille Paillaud / Interview réalisée par Fabrice Grosfilley

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19 janvier 2022 - 19h14
Modifié le 20 janvier 2022 - 10h41