Elke Van den Brandt : “renforcer la sécurité à Bruxelles, c’est la priorité”

Elke Van den Brandt, ministre de la mobilité et surtout formatrice bruxelloise du prochain gouvernement, était l’invitée de Bonjour Bruxelles. Elle revient sur la sécurité à Bruxelles et les difficultés de négocier afin de former un nouveau gouvernement.

De nouveaux tirs dans la commune de Saint-Gilles, c’est l’information qui ouvre cette interview. Des tirs qui ont fait deux morts et trois blessés. Pour Elke Van den Brandt, la sécurité est une priorité, autant du côté bruxellois et fédéral. “Il faut faire en sorte qu’à Bruxelles, la sécurité soit plus efficace“. La formatrice demande que le parquet et la police soient renforcés.

Elke Van den Brandt précise que la sécurité ne sera pas seulement un point d’attention dans le futur gouvernement, mais bien une priorité.

La formation du gouvernement

Elke Van den Brandt a lancé les négociations, avec 4 partis. Traditionnellement, c’est avec trois partis, mais pour le moment personne ne veut parler avec Fouad Ahidar, de l’ancien député Vooruit. “Le terrain n’est pas mûr“, ce sont les mots de la formatrice concernant les tensions et les vétos sur la négociation avec Fouad Ahidar. Ainsi, comme des négociations à trois ne sont pas possibles, “il faut le faire à quatre“.

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Alors, la formatrice est allée voir Benjamin Dalle, mais pour le moment, ce dernier a décliné et ne souhaite pas seulement “dépanner” la coalition. Elke Van den Brandt espère, toutefois, qu’il changera d’avis. Dans le cas contraire, il n’y aura pas de gouvernement avant un bon bout de temps. “Oui, ce n’est pas ma coalition de rêve, mais il faut que Bruxelles ait un gouvernement. Il faut prendre ses responsabilités. Et j’espère que ce n’est pas à cause des postes qu’on ne va pas réussir à former un gouvernement“.

La pétition contre Elke Van den Brandt

Depuis les élections du 9 juin, la ministre de la mobilité est dans le viseur des critiques. Une pétition a même été créée demandant son départ. Ce matin, la formatrice soulignait que la pétition est non officielle, et n’a donc aucune valeur. Car tout le monde peut signer sans donner sa véritable identité. Elle rappelle qu’elle a doublé son score, qu’elle a eu beaucoup de soutien.

▶ Une interview de Elke Van den Brandt dans Bonjour Bruxelles