Elections régionales du 26 mai : la NVA a présenté son programme pour Bruxelles
La N-VA a présenté son programme pour Bruxelles. “Pour Bruxelles, progresser signifie rompre avec le passé. La fin de la fragmentation, une approche résolue et une capitale où il fait bon vivre. Cette évolution ne viendra pas des partis qui sont constamment au pouvoir. Bruxelles a besoin d’audace et de détermination.” , a déclaré la tête de liste bruxelloise Cieltje Van Achter, lors d’une conférence de presse.
Pour faire de Bruxelles “une ville où il fait bon vivre“, les nationalistes flamands préconisent de planter des arbres, a expliqué Cieltje Van Achter, candidate au Parlement bruxellois, “Lors de chaque réaménagement des voiries ou des trottoirs, nous avons pour objectif de planter des arbres. Ainsi, nous contribuons non seulement à améliorer la qualité de l’air, mais nous rendons également la vie à Bruxelles plus agréable. La sécurité routière est également notre priorité absolue.”
Karl Vanlouwe a pour sa part insisté sur le bilinguisme de la région de Bruxelles-Capitale, qui exige selon lui de “placer le néerlandais et le français sur un pied d’égalité”, la langue de Vondel étant “de plus en plus un symbole de qualité et la clé du travail et de la prospérité“. Pour la N-VA, les néerlandophones doivent pouvoir être aidés dans leur langue partout à Bruxelles : à l’hôpital, au guichet de l’administration dans les transports en commun et dans les services de police. L’actuel député fédéral a également loué la qualité de l’enseignement néerlandophone à Bruxelles, “reconnue par tout Bruxellois“. Sa capacité doit toutefois être accrue et les règles donnant la priorité aux élèves néerlandophones maintenues. Karl Vanlouwe a préconisé un accord de coopération entre les Communautés flamande et française (la Fédération Wallonie-Bruxelles en fait) sur l’enseignement. “Mais les efforts flamands sont aussi visibles aussi sur le plan de la culture, du bien-être et de l’intégration de nouveaux arrivants“, a-t-il dit en préconisant d’appliquer les “bonnes recettes flamandes à notre capitale“. “L’approche flamande fonctionne“, a-t-il assuré, tout en déplorant des “engagements illégaux” et le manque de services en néerlandais dans les maisons communales en violation des lois linguistiques.
Elias Kartout, candidat à la Chambre des représentants, s’est focalisé sur la sécurité, plaidant pour la fusion des zones de police.
La N-VA souhaite aussi appliquer à Bruxelles ses propositions en matière d’emploi formulée au fédéral, avec une activation accrue des chômeurs par Actiris, une limitation des indemnités de chômage dans le temps et la stimulation de l’esprit d’entreprise et de l’innovation.
Enfin, Assita Kanko, candidate au Parlement européen, a quant à elle plaidé pour une Europe qui offre une plus-value aux Bruxellois. Elle a jugé dommage que Bruxelles n’accueille que peu d’entreprises devant quitter Londres en raison du Brexit. “C’est dommage car Bruxelles a beaucoup d’atouts“, a-t-elle dit en assurant que le programme de la N-VA visait à “attirer de nouvelles institutions, des entreprises étrangères et des talents“.
SR- BX1, avec Belga