Droits des LGBTQIA+ : “Notre pays est à la pointe, mais il reste encore du travail”
À l’occasion du 17 mai, la journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, Ghyslaine El Moutaani, coprésidente de la RainbowHouse, était l’invitée du 12h30. Elle est notamment revenue sur les progrès en matière de droits des LGBTQIA+ mais aussi sur ce qu’il faut encore améliorer.
La date du 17 mai a été choisie pour commémorer la décision de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de déclassifier l’homosexualité comme un trouble mental. C’était en 1990 et depuis, en plus de 30 ans, du chemin a été parcouru. “Beaucoup de progrès a été réalisé, particulièrement dans notre pays”, explique Ghyslaine El Moutaani. “Mais, au sein du classement des pays les plus LGBT-friendly d’Europe, la Belgique a perdu une place cette année. C’est bien dommage et cela prouve qu’il reste encore du travail aujourd’hui”.
Si la Belgique est à là pointe, notre pays peut-il encore être à la traine ? “Bien sûr, parce qu’en réalité, ces classements, sont établis par rapport aux résultats des autres nations. Ça ne permet pas de définir objectivement si nous sommes champion de l’inclusion ou pas. Nous sommes effectivement plus avancés que beaucoup d’autres, mais nous avons encore du chemin à parcourir pour pouvoir prétendre être champion de l’inclusion”.
Photo : Belga
■ Interview de Ghyslaine El Moutaani, la coprésidente de la RainbowHouse, dans Le 12h30.