Deux sans-papiers arrêtés à Etterbeek : ils ont été libérés après un rassemblement de soutien

Illustration picture shows police at the entrance, on the first day of Rock Werchter music festival 2017 in Werchter, on Thursday 29 June 2017. Rock Werchter 2017 takes place from June 29th until July 2nd. BELGA PHOTO JASPER JACOBS

Un rassemblement a eu lieu lundi soir, de 19h00 à 21h15, devant le commissariat de la chaussée Saint-Pierre à Etterbeek, en réaction à l’interpellation de deux résidents de l’occupation précaire de la “Voix des sans-papiers” située avenue d’Auderghem. Le bourgmestre Vincent De Wolf s’est rendu sur place pour s’informer du sort des personnes arrêtées et pour faciliter les contacts afin de s’assurer du bon déroulement des événements.

Le rassemblement s’est fait dans le calme. Le groupe s’est élargi au fil du temps d’une cinquantaine de personnes à une centaine. Il était composé de personnes sans-papiers, mais aussi de citoyens sensibles à leur situation.

Selon le porte-parole du bourgmestre Arnaud Van Praet, la police a effectué un contrôle d’identité standard dans un salon de jeux et de paris pour vérifier la présence de mineurs. En défaut, un homme sans-papiers a été conduit au commissariat. Un représentant du mouvement “La Voix des sans-papiers” s’est rendu au commissariat pour s’enquérir de son cas. Il a également été intercepté. La police a suivi la procédure en sollicitant l’Office des étrangers, qui a décidé d’autoriser leur remise en liberté.

Une des citoyennes mobilisées souligne que “l’ensemble du groupe a apprécié le soutien du bourgmestre. Avec Theo Francken en tant que secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration, le ton s’est durci ces dernières années. Les sans-papiers sont très fréquemment envoyés directement en centre fermé pour expulsion. Le porte-parole de la ‘Voix des sans-papiers’ est en procédure au niveau de l’Office des étrangers et donc on s’attendait à ce qu’il soit libéré, mais on craignait que le premier soit envoyé en centre fermé.” Elle précise que ce dernier a néanmoins reçu un ordre d’expulsion du territoire. (avec Belga, photo Belga/Jasper Jacobs)