“Des réseaux criminels amènent des prostituées chinoises en Belgique”
Un nouveau phénomène a fait son apparition en Belgique: des centaines de prostituées chinoises arrivent dans les principales villes du pays.
Knack s’est entretenu à ce sujet notamment avec Eric Garbar, nouveau à la tête de la cellule traite des êtres humains de la police fédérale.
Des milliers de Chinoises arrivent en Europe, depuis deux ans, pour travailler en tant que prostituées, explique Eric Garbar, qui s’est spécialisé lorsqu’il travaillait à Charleroi comme enquêteur pour la police locale et la PJF. “Nous avions l’habitude de voir des Chinoises victimes d’exploitation, principalement dans les restaurants chinois. Il y avait également les salons de massages.”
Il y a actuellement en Belgique une dizaine d’enquêtes sur des réseaux criminels qui exploitent des Chinoises. “Ils font venir des femmes en Europe pour travailler dans des lieux privés, des hôtels, etc. Pas derrière des vitrines ou dans das bars. Il s’agit de prostitution cachée. C’est pourquoi le phénomène est très difficile à détecter et à contrôler.”
Bruxelles parmi les principales villes touchées
Cela touche principalement les villes où une communauté chinoise est déjà présente, soit Bruxelles, Anvers, Gand, Liège et Charleroi.
“La lutte contre la traite d’êtres humains doit à nouveau devenir une priorité en Belgique”, conclut Eric Garbar. “Depuis environ cinq ans, la police, principalement pour des raisons politiques, a libéré beaucoup de moyens pour lutter contre le trafic d’êtres humains et l’immigration clandestine, au détriment de la traite des êtres humains.”
Belga – Photo d’illustration