Des projets bruxellois lauréats des prix de la Fondation contre le Cancer

Ils seront subventionnés en tant que ‘social grant’, pour leur amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et celle de leurs proches.

En marge d’un Social Village organisé à Anderlecht, la Fondation contre le Cancer a attribué ses “social grants” (subventions sociales) pour financer des projets sociaux actifs dans l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de cancer, et leurs proches. “Il s’agit là de l’une des trois missions de la Fondation contre le Cancer, en plus du financement de la recherche scientifique et de la prévention du cancer“, indique l’organisation.

Si plusieurs prix ont été remis à des projets dans le domaine des soins palliatifs (la thématique de cette année), notamment au CHU Brugmann pour son Jardin Gourmand de Papyrus, ou la Fédération bruxelloise pluraliste de soins palliatifs et continus (FBSP) pour lier soins palliatfis et sexualité, d’autres ont été attribués suite à un appel libre, sans thématique imposée. Parmi eux, on retrouve l’initiative de Frédéric Maddalena, aux Cliniques Universitaires Saint-Luc, à Woluwe-Saint-Lambert. “Les Cliniques ont mis en place un outil de suivi et d’information des patients cancéreux appelé JMGR (Je Me GèRe) en 2016. Après une expérience positive, nous souhaitons développer les fonctionnalités manquantes de cet outil (…) [comme] la gestion de la fatigue, l’amélioration de la littératie dans le domaine de la santé, la qualité de vie pendant et après le traitement et les informations sur la maladie et ses répercussions“.

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De même, un projet du CHU Saint-Pierre, soutenu par la Fondation contre le Cancer, a été présenté lors d’un Social Village, une présentation interactive de différentes initiatives novatrices. Ce projet, qui entend utiliser les soins de bien-être pour se ressourcer, propose “l’accompagnement par les soins esthétiques qui produiront un sentiment de bien-être immédiat et auront comme bénéfice secondaire que les patients seront plus disposés à recevoir les soins médicaux et paramédicaux, alors que le corps dans le champ de l’oncologie est malmené par les traitements médicaux“, explique la Fondation, “une esthéticienne sociale peut intervenir tout au long du parcours de soins : ces soins de bien-être s’adressent aussi bien aux patients hospitalisés de longue durée que de courte durée et quel que soit leur état de santé, même en soins palliatifs“.

 

ArBr – Photo : Belga (illustration)