Des manifestants rassemblés devant l’ambassade de la RDC pour demander la libération de Jean-Jacques Wondo

Sit-in devant l'ambassade de la RDC à Bruxelles pour la libération de Jean-Jacques Wondo - Belga Image

Un rassemblement pour exiger la libération du Belge Jean-Jacques Wondo, condamné à mort à la mi-septembre en République démocratique du Congo (RDC), a eu lieu vendredi après-midi devant l’ambassade de la RDC à Bruxelles.

Expert militaire travaillant avec les renseignements congolais, Jean-Jacques Wondo a été condamné à mort le 13 septembre par le tribunal militaire de Kinshasa, à l’issue du procès de la “tentative de coup d’État” que l’armée congolaise dit avoir déjoué le 19 mai.

Au total, 51 personnes ont été présentées à la justice dans ce dossier. Toutes ont plaidé non coupable. Considéré par la justice militaire congolaise comme “le concepteur (…) du coup d’État manqué”, M. Wondo est parmi les condamnés à mort.

“Bien que son procès a clairement démontré son innocence, il demeure injustement incarcéré dans des conditions inhumaines, victime d’un coup monté orchestré par ceux qui n’ont pas vu d’un bon œil les réformes initiées par le chef de l’État dans le service des renseignements”, ont dénoncé les proches du détenu, à l’initiative du rassemblement.

Pointant l’état de santé de M. Wondo, qui se dégrade “dangereusement”, ils exigent une réponse “rapide et décisive” de la part des autorités congolaises pour que leur proche puisse être soigné. Ils encouragent en outre le gouvernement belge à s’impliquer davantage auprès des autorités du pays pour faire pression en ce sens.

Martelant que “l’instruction au premier degré par une juridiction à fortiori militaire n’a démontré aucune preuve de sa culpabilité”, les manifestants ont appelé le gouvernement de la RDC – récemment admise au Conseil des droits de l’homme de l’ONU – à prouver à la communauté internationale que cette marque de confiance est légitime en prenant les mesures nécessaires pour libérer Jean-Jacques Wondo.

“Sa libération est une question de justice fondamentale et de respect des droits humains”, ont-ils conclu.

Belga – Photo : Belga Image

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11 octobre 2024 - 15h21
Modifié le 11 octobre 2024 - 15h21