Des dizaines de manifestants devant l’ambassade d’Iran pour empêcher l’exécution d’Ahmadreza Djalali
Le docteur Djalali, accusé d’espionnage en Iran, risque d’être exécuté d’ici le 21 mai, selon plusieurs médias iraniens.
Des dizaines de manifestants se sont réunis ce mardi soir sur l’avenue Franklin Roosevelt, entre le campus du Solbosch et l’ambassade d’Iran, pour protester contre l’exécution imminente de l’universitaire irano-suédois, Ahmadreza Djalali, condamné à mort en Iran pour espionnage. Ils réclament la libération immédiate de cet ancien professeur de la VUB.
La manifestation a été organisée par l’Université libre de Bruxelles (ULB), la Vrije Universiteit Brussel (VUB) et Amnesty International, qui rappellent que plus de 130 000 personnes ont déjà réclamé depuis 2016 la libération d’Ahmadreza Djalali, spécialisé dans la médecine de catastrophe.
L’homme a été arrêté en avril 2016 lors d’une visite de travail en Iran. Il est accusé d’espionnage. Il a été condamné à mort à l’issue d’un procès inéquitable fin octobre 2017. Plusieurs médias iraniens ont fait état d’une décision des autorités iraniennes d’exécuter le docteur Djalali avant le 21 mai. (avec Belga)
■ Duplex de Bernard Denuit et Charles Carpreau.