Des actions relancées pour la revalorisation des barèmes des agents des pouvoirs locaux

Les trois syndicats en front commun ont annoncé mardi la reprise d’actions pour protester contre la répartition des quelque 150 millions d’euros débloqués pour les agents des pouvoirs locaux de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le prochain Comité C, comité de négociation ayant trait aux politiques du gouvernement bruxellois concernant le personnel des pouvoirs locaux, abordera la question jeudi matin. Une première action syndicale est prévue le jeudi suivant (le 10 juin) à 10h30 place Rogier.

Fin 2020, le front commun syndical a conclu avec le gouvernement bruxellois un accord qui fixe un réinvestissement de plus de 150 millions d’euros pour les quatre dernières années de la législature. Pour les syndicats, il était entendu que cet argent était entièrement destiné à la revalorisation des barèmes des agents des pouvoirs locaux.

Mi-mai, quatre branches de revalorisation ont été proposées aux organisations syndicales, à savoir via des chèques-repas, via un second pilier de pension pour les agents contractuels, via un allongement des échelles barémiques de 4 années après 27 ans de carrière et via une revalorisation des barèmes de 2% dans la plupart des niveaux sauf pour les B et A qui pourraient atteindre 5 à 8%. Ces derniers n’avaient pas reçu d’augmentation lors des dernières progressions barémiques.

“Tout doit aller dans les barèmes”

Fin de semaine dernière, le front commun syndical a envoyé une communication au cabinet de Bernard Clerfayt (DéFI), ministre bruxellois de l’Emploi, pour lui signifier son désaccord. “Les chèques-repas sont de l’immédiat, mais ils n’ont aucun effet sur les carrières et sur les pensions”, souligne Benoît Lambotte, secrétaire régional CSC Services publics. “On ne veut pas non plus d’un second pilier de pension, car les gens ne bénéficieront pas directement de cet argent dans leurs barèmes. Pour nous, tout doit aller dans les barèmes. On verra quelles attitudes prendront jeudi les cabinets des ministres Bernard Clerfayt et Alain Maron”.

“S’ils maintiennent leurs positions, on mènera d’autres actions en septembre, voire déjà en juin, en plus de celle du 10 juin. On doit conclure un accord assez vite, car il y a de l’argent disponible pour 2021 et on ne voudrait pas qu’il soit perdu”, conclut Benoît Lambotte.

Avec Belga – Photo : illustration Belga/Laurie Dieffembacq

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01 juin 2021 - 16h00
Modifié le 01 juin 2021 - 16h32