Débordements à Bruxelles : IPPJ, peine plus légère, quel sort réservé aux mineurs arrêtés ?

La justice est-elle trop laxiste avec les émeutiers mineurs du centre-ville et de l’avenue Louise ? De nombreuses personnes se posent la question, nous avons tenté d’y répondre. 

Après les débordements (émeutes, incidents, échauffourées) de ces derniers jours, les différentes enquêtes se poursuivent. Beaucoup des fauteurs de troubles sont mineurs, certains récidivistes. De nombreux d’entre-eux ont été arrêtés par la police, depuis certains ont été relâchés, d’autres sont passés devant le juge de la jeunesse, finalement ils sont rarement placés en IPPJ, centre fermé pour délinquants mineurs, c’est le cas pour deux des mineurs.

Ce n’est pas une question de place manquante en IPPJ “Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de placement en IPPJ qu’il n’y a pas de peine, il y a une peine un suivi pour le jeune et pour sa famille” explique Rachid Madrane, ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge de la Jeunesse. Pour Bernard Devos, délégué au droit de l’enfant, il faut investir dès la crèche pour l’éducation.

Rappelons enfin que les mineurs sont jugés dans un système protectionnel où un placement en IPPJ est la mesure ultime.

  • Reportage de Marie-Noëlle Dinant et Anaïs Letiexhe