Débat des communales à la Ville de Bruxelles: Continuer à améliorer la gouvernance
Ce soir dans le Débat: la gouvernance. Sous la législature actuelle, la majorité PS-MR a dû faire face au scandale du Samusocial. Cela a entraîné un changement de bourgmestre mais également une réforme profonde des ASBL para-communales et des mandats rémunérés du personnel politique.
Lorsque Philippe Close (PS) devient bourgmestre, il décide de nettoyer la Ville de Bruxelles et de mettre de l’ordre dans les différentes structures. Le nombre d’associations est diminué tout comme celui des structures comme celles du palais des expositions. Le nombre d’administrateurs est réduit et les rémunérations sont fixées.
Un début mais chez Défi, on reste sur sa faim. “Les structures sont là pour rendre service au citoyen, pas pour engager un porte-parole ou permettre des rémunérations dérivées pour les échevins, explique la tête de liste Fabain Maingain. On doit permettre au conseil communal d’avoir un contrôle direct sur ces structures.” Même son de cloche du côté du Cdh. “On doit aller plus loin”, commente Didier Wauters. “Mais la solution n’est pas la privatisation, ajoute la tête de liste Ecolo, Benoît Hellings. On peut orienter plus facilement les décisions quand il s’agit d’une structure publique. Nous ne nous engagerons dans une majorité que si l’ensemble des membres du collège ne cumulent plus, que les compétences des ASBL sont ramenées vers la Ville et si nous avons la transparence pour les décisions du collège.”
Du côté de la majorité, Philippe Close a rappelé que le travail avait eu lieu mais n’était pas totalement terminé. Il ne s’inscrit cependant pas dans la même philosophie que son partenaire libéral Alain Courtois. Pour le socialiste, il n’est pas question de privatiser des services. Alain Courtois prône pourtant l’appel au privé notamment pour ramasser les sacs poubelles dans le Pentagone.
Pas de pré-accord
Ni Philippe Close ni Alain Courtois n’ont reconnu avoir un pré-accord électoral. Pour Défi, la prochaine coalition devra se pencher sur la question de la gouvernance et donc du décumul. Le Cdh est en faveur d’un investissement massif dans l’enseignement comme le souhaite le PS mais veut également que la pédagogie soit améliorée. Enfin, Ecolo ne souhaite pas faire l’appoint dans une majorité avec le MR et le PS et espère bien avoir la main ce dimanche soir.
Vanessa Lhuillier/crédit: BX1