Conflit israélo-palestinien : “La lutte pour le droit palestinien est incompatible avec l’antisémitisme”

Plus de 21 000 personnes selon la police et 45 000 selon les organisateurs ont défilé ce samedi à Bruxelles en soutien à la Palestine. La seule revendication est celle d’un cessez-le-feu. Nathalie Janne, responsable de plaidoyer du Centre national de coopération au développement (CNCD), était l’invitée de Bonjour Bruxelles.

Alors que la responsable de plaidoyer du CNCD a confirmé sa présence lors de la marche en soutien à la Palestine, elle explique : “Le cessez-le-feu nécessaire est le message unique et principal au vue de la situation humanitaire à Gaza.” 

Les intentions derrière ces manifestations peuvent être mal interprétées. “Il ne s’agit pas d’un jugement, nous condamnons aussi les actes du 7 octobre. Il s’agit de crimes de guerre, la justice internationale fait son travail”, rajoute Nathalie Janne. De son côté, la Belgique a alloué 5 millions d’euros à la Cour Pénale Internationale.

Même avant le 7 octobre, la situation de la bande de Gaza était déjà préoccupante. En effet, depuis le blocus de 2007, ce territoire a perdu de ses activités. “On parle d’un contre-développement que subit dans la bande de Gaza”. 

Pour faire pression sur Israël et ainsi obtenir un cessez-le-feu, le boycott économique est une des idées avancées. De son côté, le CNCD demande l’interdiction des produits des colonies. “On nourrit une violation du droit international. Les produits importés depuis Israël représentaient environ 230 millions d’euros en 2013.”

Nathalie Janne, responsable de plaidoyer du CNCD, au micro de Fabrice Grosfilley