Communales 2018: Plusieurs voix n’auraient pas été prises en compte à Forest, Uccle et Saint-Josse

Les partis concernés ne porteraient pas plainte mais à Forest comme à Uccle, on pointe du doigt les pannes informatiques lors du scrutin communal du 15 octobre.

Lors des élections communales, 47 bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir à 8h comme prévu. En cause: une panne informatique. Les clés USB qui permettent d’enregistrer les résultats ne fonctionnaient pas. Du coup, certaines personnes ont été renvoyées chez elles et il y a fort à parier que quelques-unes ne sont jamais revenus pour mettre leur carte dans le lecteur. A Uccle, Marc Cools, tête de liste d’Uccle en avant s’est rendu à la Région pour consulter les PV des bureaux de votes et plus spécialement celui du Homborch. Les problèmes y ont duré lus longtemps.

“Nous voyons que dans ce bureau, 23% des électeurs ne sont pas présentés alors que la moyenne communale est de 16%, explique Marc Cools. Cela représente 221 voix. Or, nous loupons notre 4e élu pour 16 voix. Nous pourrions donc introduire un recours.”

Finalement, Marc Cools a décidé de ne pas rentrer une procédure pour ne pas invalider les élections et entraîner la tenue d’un nouveau scrutin en même temps que les élections régionales.

Des soucis à Forest

A Forest, c’est le PS qui aurait pu porter plainte mais qui ne le fera pas. En effet, plusieurs bureaux ont également affiché portes closes pendant plusieurs heures. Et on sait que les résultats étaient plus que serrés entre les socialistes et Ecolo. On ne compte que 129 voix d’écart entre les deux formations.

Un recomptage à Saint-Josse

Par contre, le collège juridictionnel pourrait ordonner le recomptage des voix à Saint-Josse. Il existerait un décalage significatif entre le nombre de votants effectifs d’un bureau et celui qui a été enregistré au niveau informatique. Quelque 8,5% des votes valables pourraient être concernés. Le collège devra se prononcer fin de cette semaine. A cela s’ajoute la double plainte pour fraudes aux procurations déposées par Thierry Balsat.

Vanessa Lhuillier/crédit: BX1