Cocof : Julie de Groote veut simplifier le paysage institutionnel bruxellois et soutenir la démocratie participative
Dans son discours mené lors de la réception annuelle du Parlement francophone bruxellois, ce mercredi soir, la présidente du Parlement Julie de Groote (cdH) est notamment revenue sur les défis qui attendent les députés francophones bruxellois durant ces prochaines semaines.
Julie de Groote, qui a mené le discours de cette réception annuelle pour la dernière fois avant les élections régionales de mai 2019, s’est ainsi félicitée des projets portés par le Parlement francophone bruxellois durant cette dernière législature. “Nous sommes le seul Parlement à avoir ouvert chaque mois grandes ses portes à la société civile”, affirme ainsi l’élue cdH. “La démocratie participative est sur toutes les lèvres, mais nous, nous l’avons pratiquée, mois après mois. Demain, sous la prochaine législature, je demande que cet outil inédit et qui a montré qu’il débouchait sur des actions concrètes ne soit pas supprimé”, demande-t-elle encore aux futurs représentants de ce Parlement.
La présidente a ensuite évoqué les prochains thèmes qui risquent de marquer les discussions durant la prochaine législature, notamment la simplification du paysage institutionnel bruxellois. “Si nous ne le faisons pas, nous faisons le lit des populismes qui se nourrissent des simplismes et nous donnons raison à ceux qui critiquent la gestion bruxelloise si complexe et préconisent sa suppression et sa cogestion par les deux Communautés”, clame-t-elle. Elle propose notamment que l’ensemble des francophones se mettent autour de la table pour évoquer cette simplification de l’appareil institutionnel et s’interroger sur les compétences de chacun.
Julie de Groote est enfin revenue sur la politique en général, et s’interroge sur la manière de faire de la politique en ces temps troubles. “Alors oui, même si cette rentrée n’est pas une rentrée comme les autres, elle doit plus que jamais nous rappeler qu’à notre petite échelle bruxelloise, certes, notre vocation est de bâtir et solidifier notre vivre-ensemble improbable et pourtant quotidien”, estime la présidente humaniste.
Gr.I. – Photo : BX1