Cinquantenaire : des aménagements avec le bicentenaire de la Belgique en vue
La halle Bordiau, qui abrite pour l’instant des collections du musée royal de l’Armée (War Heritage Institute), sera intégralement vidée pour être mise à disposition des festivités du bicentenaire de la Belgique, en 2030. Son aménagement en une agora, espace public de rencontres, d’expositions ou encore d’événements, fait partie du vaste “master plan” pour le site du Cinquantenaire, présenté mardi sous ses arcades en présence de la ministre de tutelle de Beliris, Karine Lalieux, du secrétaire d’État à la politique scientifique Thomas Dermine et le président de l’ASBL Horizon 50-200, Bruno van Lierde.
■ Reportage de M. Laadissi, K. Fahim et D. Medou Mvondo
Vendredi dernier, le conseil des ministres a validé une première tranche de 88,6 millions d’euros pour la revalorisation du site. Le coût total du plan de restauration est estimé à 160 millions. Les aménagements prévus ont notamment pour but de fluidifier la circulation et d’inviter les passants à se réapproprier le site jugé par certains trop “hermétique”. Du côté du gouvernement et de l’ASBL Horizon 50-200, on arrive au même constat: “la fréquentation n’est pas à la hauteur du site” et le Cinquantenaire “doit être plus attractif”.
Surtout qu’en 2030, l’objectif est qu’il soit au cœur des festivités du bicentenaire de la Belgique. Pour rendre aux bâtiments et au parc leur lustre d’antan, le plan prévoit notamment de nouvelles entrées vers le parc “pour mieux le lier aux quartiers environnants”, mais aussi vers les musées. Ceux-ci devraient notamment être accessibles via un espace souterrain que le président de l’ABSL Horizon 50-200, Bruno van Lierde, imagine multimodal (pouvant accueillir vestiaire, magasins, …).
La Halle Bordiau, vaste bâtiment dans le prolongement des arcades en direction de Schuman, sera également transformée en une agora, comme lieu de rencontres des visiteurs, mais aussi espace d’expositions et d’événements. Le tracé Schuman-Mérode doit également être remis en valeur et la signalétique des lieux revue. Les travaux ne seront pas finis pour fêter les 200 ans d’existence du royaume. “L’objectif est que le site soit propre en 2030 pour les festivités, et puis de continuer” le chantier, confirme le secrétaire d’État à la Politique scientifique, Thomas Dermine. À terme, la volonté est toujours également de recouvrir la trémie, mais des études techniques étant toujours en cours, ce point ne fait pas partie de la première phase de réalisation du plan, a indiqué M. Dermine.