Chez les moins de 24 ans, 6 personnes sur 10 s’estiment en bonne santé

Derrière ce chiffre se cachent cependant des disparités individuelles et des souffrances juvéniles notamment psychologiques.

La santé est un sujet de discussion régulièrement abordé en famille, selon les sondés, “très régulièrement” (15%) ou “assez souvent” (47%). Les thèmes les plus régulièrement discutés sont la qualité de l’alimentation (citée par 73% des répondants), le bien-être moral et la santé mentale (57%), le coût des soins de santé (56%), l’attention portée au poids (54%) et le sport et l’activité physique (52%).

Ne semblent par contre que très rarement abordés en famille la consommation de stupéfiants (11%) et l’usage abusif des écrans (13%). Par ailleurs, cigarettes et alcool ne sont pas non plus des sujets de discussion populaires en famille (29%). Pourtant, pour 34% des 18-24 ans, il serait judicieux d’augmenter la répression (contrôles d’alcoolémie notamment) afin de réduire globalement la consommation.

Et pour 26% des sondés, il faut interdire toute consommation d’alcool aux moins de 18 ans. En matière de santé mentale, un jeune sur deux (49%) pense qu’il faut mieux rembourser l’accompagnement chez un psy. Les 18-24 ans estiment en outre que c’est surtout la souffrance mentale (38%), l’échec scolaire et le sentiment de dévalorisation qui l’accompagne (34%), puis le harcèlement moral (33%) qui ne sont pas assez pris en compte par les pouvoirs publics dans la prévention des problèmes de santé des jeunes.

Les jeunes Belges se déclarent enfin en faveur de l’imposition de mesures de prévention, notamment pour ce qui est d’interdire de fumer en présence d’enfants (78%), d’interdire l’utilisation de certains pesticides (75%), de rendre obligatoires certains dépistages (cancer…) (69%), d’interdire totalement la vente d’alcool aux moins de 18 ans (66%) ou encore de rendre obligatoire certaines vaccinations (64%). Ce sondage a été réalisé en juin 2017 par internet sur un panel représentatif de 1.061 personnes.

BELGA