Cécile Jodogne sur la sécurité dans le quartier Nord : “On a besoin que le fédéral fasse sa part du travail”

La bourgmestre faisant fonction de Schaerbeek, Cécile Jodogne (DéFi), demande dans +d’Actu l’aide du fédéral dans la gestion de la sécurité de sa commune suite à l’attaque du policier tué jeudi soir.

Invitée dans + d’Actu, Cécile Jodogne admet que la police fédérale aide et soutient dans la mesure de ses capacités. Néanmoins, elle demande des mesures structurelles pour retrouver un apaisement dans le quartier Nord. “Il faut que la police fédérale soit en capacité d’exercer ses missions dans la gare du Nord. Aujourd’hui, s’il n’y a pas de police fédérale dans la gare du nord, c’est la police zonale qui doit suppléer et si nos policiers sont dans la gare, ils ne sont pas dans la rue. Il faut donner les moyens à la police fédérale pour qu’elle puisse soutenir à la demande pour notre zone de police et celle des autres. Nous avons l’aide des polices zonales voisines, cela fonctionne bien cette liaison entre les zones de police.”

La bourgmestre a rencontré la ministre de l’lntérieur, Annelies Verlinden, à qui elle a donné ses priorités.  “Ce sont des mesures structurelles pour la police fédérale, pour la Justice et des solutions dans la crise de l’accueil parce que c’est en effet un des problèmes. Il y a des activités nocturnes autour de la gare du Nord, mais il faut pouvoir en assurer la sécurité et la tranquillité. L’enjeu, c’est de trouver une solution pour ces personnes en déserrance.”

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Cécile Jodogne dit s’être également adressée au ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne. “La justice est aussi en manque de moyens, mais aussi tous les acteurs qui tournent autour de la Justice. La police fait son travail, il y a une présence très fort sur le terrain. Si les personnes sont relâchées et se retrouvent dans la rue et qu’il n’y a pas de moyens d’héberger ces personnes avec ordres de quitter le territoire, c’est sans fin” conclue-t-elle.

Retrouvez ici l’intégralité de l’interview de Cécile Jodogne 

Anaïs Corbin / Une interview par Fabrice Grosfilley